Nantes : le mouvement de grève à la maternité de la clinique Jules Verne est suspendu...pour l'instant

Les sages-femmes de la maternité de la clinique Jules Verne à Nantes ont signé un protocole d'accord avec leur direction. Elles réclament la création d'un poste d'auxilliaire de puériculture à temps plein. La direction leur accorde un renfort mais uniquement pour les périodes de forte activité.

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L'équipe de la maternité de la clinique Jules Verne, composée de sages-femmes et d'auxiliaires de puériculture, en grève depuis 9 jours a décidé de suspendre son mouvement. 
 
Une pause, pour évaluer concrètement la proposition de la direction de la Clinique. 

"La direction nous propose de mettre une auxiliaire de nuit sur les périodes surchargées, au-delà de 142 accouchements prévus par quinzaine...alors que nous, ce que nous réclamons, c'est une auxiliaire chaque nuit " indique Isabelle Grimaud, sage-femme depuis 1994.

"On ne demande pourtant pas la lune ! Depuis 2004, chaque nuit, seules deux auxiliaires sont planifiées pour trois sages-femmes, or, pendant les accouchements nous travaillons en binôme ! Cela fait des années que des auxiliaires du service d'hospitalisation en suite de couches viennent nous épauler, ainsi que des renforts extérieurs, mais ce n'est plus tenable.".
 



Malgré l'augmentation du nombre d'accouchement annuel à la Maison de la Naissance, l'organisation des gardes n'a en effet pas bougée.
 

"On fait ce mouvement pour être digne de la confiance des patients, des futurs parents. Sur le site de la maternité, la clinique formule des promesses, mais en l'état actuel des choses, nous ne pouvons pas toujours les tenir. S'il manque du personnel, cela engendre du stress et de l'épuisement pour les équipes, alors que notre vocation, c'est de garantir un maximum de sérénité pour que l'arrivée des bébés se passe au mieux dans les salles de naissance"

Isabelle Grimaud, Sage-femme


Pour assurer une présence toute les nuits d'une auxiliaire, il faudrait recruter 2,4 équivalents temps-plein afin d'assurer une présence cohérente chaque nuit sur 12 heures.

"Là, la direction ne nous propose qu'un équivalent temps-plein. Nous allons donc travailler à la planification, à la réorganisation du service mais aucune réorganisation ne pourra pallier le manque d'humain".

Direction, sages-femmes et auxiliaires de puériculture se sont donné rendez-vous dans trois mois pour évaluer si ce renfort doit devenir pérenne.
"S'il est confimé que ce poste supplémentaire est nécessaire, j'espère qu'il nous sera sera accordé " ajoute Isabelle Grimaud.
 
 
 
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