Ce jeudi 28 décembre, la ville de Nantes a fait savoir qu'elle ne participerait pas à l'expérimentation de la publicité sur les trottoirs comme cela était prévu.
Cette expérimentation avait été rendue possible pour Nantes, Bordeaux et Lyon par un décret publié le 22 décembre dernier au Journal Officiel. "Une pollution visuelle en contradiction avec la volonté de Nantes de valoriser les atouts patrimoniaux et environnementaux de son centre ville", explique la municipalité dans un communiqué.
"L’espace public ne doit pas souffrir d’un excès de marchandisation de ses surfaces, qui verrait les publicités au sol se multiplier", poursuit la ville de Nantes, "il s’agit d’une pollution visuelle inutile, qui nuirait à la sécurité et la cohérence des messages transmis par la signalétique routière, la signalétique touristique et des liaisons douces, ou les indications pour repérer les transports en commun."
La ville rappelle que"le marché du mobilier urbain renouvelé en février prévoit une réduction de la densité des panneaux sur l'espace public : -12 % pour les 2 m², -14 % pour les 8 m²" et prévient qu'elle "refusera toute demande de marquage au sol.".
Mercredi, la sénatrice radicale de Gironde, Nathalie Delattre, a interpellé Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur, au sujet de ces publicités éphémères dont l'expérimentation est également autorisée à Bordeaux.