À partir du vendredi 16 mars, le théâtre Graslin joue Fidelio, l'unique opéra de Beethoven. Une co-production Opéra de Rennes et Nantes-Angers Opéra, mise en scène par Philippe Miesch.
Composé en 1805 à partir d'un fait divers authentique de l'époque révolutionnaire, Fidelio raconte l'histoire d'une jeune femme prête à tout pour sauver son mari, injustement emprisonné. Travestie en homme, Léonore se fait embaucher comme geôlier sous le nom de Fidelio. La difficulté sera double pour elle de "poursuivre son but, c'est à dire d'aller libérer son mari et de le retrouver, et d'être en danger, d'être reconnue, d'être dénoncée par le non-jeu qu'elle pourrait faire en tant que travestie", explique Philippe Miesch, le metteur en scène.
Outre l'aspect romantico-dramatique, l'intrigue propose une réflexion morale sur la justice. Réflexion intemporelle retranscrite dans une mise en scène très contemporaine. La musique accompagne quant à elle le récit factuel aussi bien qu'elle fait entrer le spectateur dans l'intériorité de chaque personnage. Quant à savoir si l'amour et la liberté triompherons de la tyrannie, la réponse sera donnée vendredi à 20 heures.
Informations pratiques : cinq représentations en mars à Nantes, deux représentations en avril à Angers. Places restantes : 60€ en tarif plein, pour la représentation du dimanche 25 mars à 14h30.
Reportage de Vincent Raynal et Dominique Lemée, avec comme interlocuteur Philippe Miesch, metteur en scène.