Nantes : policier blessé, véhicules dégradés, un 3e caillassé... 3 suspects devant la justice

L'été dernier, lors de deux opérations distinctes de la Bac dans le quartier Bellevue à Nantes, trois véhicules de police avait subi des dégradations, un policier avait également été blessé. Trois suspects ont été interpellés et devront répondre de leurs actes devant la justice.

Le 17 juillet dernier, rue du Doubs, dans le quartier Bellevue à Nantes, les policiers de la brigade anti-criminalité tentent d'interpeller un individu recherché par la police. De nombreux jeunes présents sur place essaient alors de s'opposer à cette interpellation.

Des dégradations sont commises sur deux véhicules de police. Un individu est identifié comme étant celui qui s'en est pris au rétroviseur de l'un des véhicules, donnant également des coups de pied dans l'aile arrière droite de la voiture.

Il a été convoqué lundi avant d'être placé en garde à vue. Entendu, il a déclaré avoir eu un "réflexe de tendre sa jambe qui a heurté l'arrière du véhicule sur le côté." L'homme a également  reconnu qu'il s'était énervé voyant son ami interpellé sans que la police ne lui en fournisse les raisons.

Trois semaines après ces faits, une autre interpellation, place Mendès-France, également dans le quartier Bellevue est également agitée.
Une "trentaine de jeunes et moins jeunes" du quartier s'en prennent à l'équipage de la Bac qui tente d'interpeller un individu circulant sur un scooter volé.

Des pavés et divers projectiles sont lancés en direction de la voiture de police. Par ricochet, un policier est touché par deux projectiles.

Trois pavés atteignent le véhicule de la Bac, l'un enfonce la carrosserie au dessus du pare choc arrière, le bas de caisse de la portière conducteur est touché. Un troisième pavé brise la vitre arrière gauche de la voiture.

Les policiers feront usage de grenade de désencerclement et de tirs de flash-ball pour pouvoir évacuer les lieux.

Ce sont les caméras du CSU, le centre de supervision urbain, qui mèneront à l'identification de deux des lanceurs de projectiles.

Le premier, un homme de 34 ans, a été placé en garde à vue le 17 septembre dernier. Il a reconnu les faits après avoir visionné la vidéo.
Il fait l'objet d'une comparution pour reconnaissance préalable de culpabilité pour le 22 mai prochain, tout comme le second suspect, un jeune de 23 ans. 
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