A quatre semaines du 1er mai, les entreprises horticoles de la région recrutent les candidats pour la cueillette du muguet... Et cette année, ils ont dû mal à trouver des saisonniers. Exemple chez un producteur de Machecoul.
Dans un mois tout au plus le muguet pourra être cueilli, Céline, la chef de culture du groupement de maraîchers Vinet, en est convaincue. Si tout va bien, les 5 à 6 millions de brins pourront être vendus pour le 1er mai. Encore faut-il avoir les 1000 saisonniers disponibles.
"On accompagne le muguet à pousser pour qu'il soit juste bien pour le 1er mai. Pendant un mois, on va jouer avec les plastiques pour qu'il soit d'une très bonne qualité", explique Céline Vinet, chef de culture à Machecoul, "la dernière semaine d'avril va être décisive avec tous ces saisonniers dont on a besoin."
Le muguet actuellement sous bâche représente trois années de travail. L'entreprise a pourvu déjà 60% des ces besoins en saisonniers.
9,88 euros brut de l'heure, 7 à 8 jours non stop à partir du 20 avril week end compris.
"Il faut simplement avoir envie de travailler, prendre le travail au sérieux", explique Florian Audouit, responsable des Ressources Humaines au groupement de maraîchers Vinet , "on trouvera toujours un poste qui corresponde aux aptitudes de la personne.""On recherche tous les profils, pas de compétences particulières"
15 à 20% des saisonniers sont retraités.
La branche muguet représente à elle seule 10% du chiffre d'affaires de ce maraîcher, concentré sur une seul date : le 1er mai prochain.
► Le reportage de notre rédaction
La région nantaise, championne de la production de muguet
85% de la production nationale de muguet vient de Loire-Atlantique, soit 60 millions de brins produits chaque année. Le reste est produit dans la région bordelaise. Le chiffre d'affaires des producteurs nantais de muguet d'élève à 15 millions d'euros.Pour cueillir le muguet, les maraîchers nantais recrutent chaque année "7000 personnes pendant 5 à 8 jours, deuxième quinzaine d’avril", explique les Maraîchers Nantais.