Un sondage de l'Ifop pour le Syndicat Mixte Aéroportuaire, partisan du transfert de l'aéroport de Nantes Atlantiques, indique qu'une majorité des habitants de Loire-Atlantique reste favorable au projet.
Une large majorité des Français estime que l'exécutif doit tenir compte du résultat de la consultation des habitants de Loire-Atlantique, qui avaient majoritairement voté pour le transfert de l'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes, selon un sondage Ifop commandé par le Syndicat mixte aéroportuaire et diffusé par Ouest-France, Paris-Match et Radio France.
Les personnes interrogées considèrent ainsi à 76% que "lorsqu'un référendum est organisé au plan local, comme cela a été le cas en Loire-Atlantique à propos de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, les pouvoirs publics doivent suivre et appliquer la volonté des citoyens telle qu'elle s'est exprimée dans les urnes".
Le 26 juin 2016, 55,17% des habitants de Loire-Atlantique s'étaient prononcés en faveur du transfert de l'aéroport nantais, dans le cadre d'une consultation locale inédite décidée par François Hollande.
Près de dix-huit mois après cette consultation, selon un second sondage de l'Ifop pour le syndicat mixte aéroportuaire, réalisé cette fois dans le seul département de la Loire-Atlantique, 54% des personnes interrogées se disaient favorables au transfert de l'aéroport. Le sondage départemental a été réalisé en ligne du 16 au 22 novembre, auprès de 502 personnes de Loire-Atlantique âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
L'usage de la force considéré légitime
A l'échelle nationale, 84% des sondés jugent que ce transfert est "une décision qui doit dépasser les clivages politiques traditionnels". Ce sondage national réalisé en ligne du 20 au 22 novembre auprès de 1 009 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
54% des personnes interrogées - et 60% des habitants du quart nord-ouest - pensent par ailleurs qu'Emmanuel Macron doit "tenir son engagement de faciliter le début des travaux de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes à l'issue de la médiation d'apaisement", dont le rapport doit être remis le 13 décembre au Premier ministre Édouard Philippe.
A 58%, les sondés estiment légitime de recourir à la force pour évacuer les "zadistes" refusant de quitter le site du projet contesté d'aéroport et faire appliquer le droit.
Le Syndicat mixte aéroportuaire regroupe 20 collectivités des Pays de la Loire et de Bretagne investies dans le projet d'aéroport.