Notre-Dame des Landes : des milliers de bâtons contre le transfert de l'aéroport

Des milliers d'opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) sont rassemblés aujourd'hui sur la "Zad", bâton à la main, pour démontrer que leur détermination reste intacte, en dépit de l'autorisation des travaux et des rumeurs d'évacuation de plus en plus fortes.

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40 000 selon les organisateurs, 12 800 selon la préfecture ! Fin février, une précédente manifestation avait déjà réuni entre 15.000 et 50.000 opposants dans cette zone d'aménagement différé de 1.650 hectares - rebaptisée "zone à défendre" par les opposants -, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes. Cette nouvelle mobilisation se veut une réponse à la menace d'expulsion par les forces de l'ordre de la Zad et de ses occupants illégaux.

Peu après 10H00, trois cortèges émaillés de pancartes - "Ni travaux, ni expulsions", "Touche pas à mon campagnol"... - se sont ébranlés à travers le bocage nantais, dans une ambiance bon enfant, pour converger en milieu de journée vers un grand champ proche de la ferme de Bellevue, l'un des soixante lieux de vie de la Zad.

"Des bâtons, pas des avions", ont chanté les protestataires de tous âges, le visage souriant mais déterminé. Avant de scander "Nous sommes là, nous serons là", tout en frappant le sol de leurs bâtons, interrompus de temps à autre par la rumeur d'un hélicoptère de la gendarmerie survolant la Zad.
En écho à la lutte du Larzac, les manifestants ont été invités à planter leur bâton - en bois, bambou, ornementé ou non - en bordure d'un champ, formant autour de lui comme un périmètre de protection. Leur objectif : venir le récupérer en cas de tentative d'évacuation.

En suspens depuis l'automne 2012 et la dernière tentative d'expulsion des zadistes, les travaux peuvent officiellement démarrer depuis la publication le 14 septembre des derniers arrêtés préfectoraux. Selon les opposants, on n'a jamais été aussi proche d'une décision d'évacuer la Zad de ses quelque 300 occupants, Manuel Valls ayant promis le lancement des travaux à l'automne.

avec AFP
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