La campagne d'hiver des Restos ouvre ce mardi 26 novembre. Près de 64 000 personnes ont été accueillies l'hiver dernier par les Restos du cœur en Pays de la Loire.
Dans les centres régionaux des Restos du cœur, c'est l'effervescence avant l'ouverture de la 35e campagne d'hiver, ce mardi 26 novembre 2019. Plus de 5 000 bénévoles préparent l'accueil des bénéficiaires dont les chiffres sont stables en région Pays de la Loire.
Plus de sept millions de repas ont été servis l'hiver dernier à 64 000 bénéficiaires en Pays de la Loire. Les départements de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire ont accueilli respectivement 26 923 personnes et 14 450 personnes.
Qui sont les bénéficiaires ?
"La pauvreté touche tous les âges, mais d'abord les plus jeunes", souligne les Restos, dont les chiffres sont édifiants : 51% des personnes aidées ont moins de 26 ans et 39% sont mineures.Les femmes sont les premières touchées par cette précarité, elles représentent 58 % des personnes inscrites. Un quart des bénéficiaires sont des familles monoparentales.
80% des familles aidées par les Restos vivent avec moins de 513 euros par mois et 21,8% des ménages sont sans ressources.
"La finalité des Restos, c’est de disparaître, mais on n’en est pas là", souligne le vice-président des Restos de Loire-Atlantique, qui note également la présence de plus en plus marqué d'étudiants et travailleurs pauvres.
L'association de Loire-Atlantique est la cinquième de France en nombre de repas servis. 2058 bénévoles assurent la distribution des repas dans 32 centres, mais aussi la logistique et tous les services afférents, l'équivalent de 199 emplois à temps plein.
Les restos du cœur, ce n'est pas que l'aide alimentaire, c'est aussi les Jardins de proximité, les Toits du cœur, les points Bébés du cœur et aussi un accueil réservé aux femmes, ouvert il y a dix ans, un lieu d'écoute et de repit pour des femmes en grande précarité
► Le reportage de la rédaction
Les restos recherchent toujours de nouveaux bénévoles, et en particulier des chauffeurs pour assurer des vacations de 6 heures minimum par semaine.