Les rave party n'ont pas toujours une bonne réputation. Pourtant, lorsqu'elles sont autorisées, elles ont tout l'attirail des festivals traditionnels.
Sur les quatre hectares de champ, non loin de la commune de Rougé, l'association Rêves éphémères s'apprête à recevoir 3 000 personnes au cours d'une rave party entre le 25 et 27 juillet.
En faisant le tour du propriétaire, on découvre les installations traditionnelles des festivals. Côté médical, La Croix blanche et les pompiers. Côté prévention, l'association Techno Plus distribue préservatifs et bouchons d'oreille. Et côté sécurité, une centaine d'organisateurs et tout autant de bénévoles vont circuler sur le site du festival et les parkings.
Une rave autorisée, c'est une rave mieux gérée
L'autorisation délivrée mardi 21 juillet par la Préfecture permet aux organisateurs d'avoir la possibilité de bien encadrer l'événement. Ce n'est pas toujours le cas: "Ce genre d'événement a lieu avec ou sans autorisation, affirme Anthony, bénévole. Mais quand on en a une, cela permet de tout organiser, de prévoir une sécurité, de gérer les accès, la circulation..." De quoi rassurer la maire de Rougé, opposée à l'événement par crainte pour les habitants.Un reportage de Céline Dupeyrat, Vincent Raynal et Marie-Christine Georgelin:
Les festivals ont la vie dure
Les rave party ne sont pas les seules à batailler pour avoir des autorisations. Depuis le début de l'année 2015, une centaine de festival a été annulée faute de subventions ou d'autorisation.