C'est ce qu'indique la préfecture de Loire-Atlantique samedi soir, selon le journal Presse Océan. L'écrin en or avait été dérobé au musée Dobrée, à Nantes, dans la nuit du 13 au 14 avril.
Une semaine. C'est ce qu'il a fallut aux enquêteurs de la police judiciaire de Nantes, associés à ceux de l'office central de lutte contre le trafic de biens culturels, pour retrouver le reliquaire d'Anne de Bretagne.
Selon le procureur général de la république de Nantes, cité par Presse Océan, c'est dans les environs de Saint-Nazaire que les enquêteurs auraient mis la main sur le reliquaire historique, ainsi que sur une grande partie des autres objets dérobés par quatre individus, dans la nuit du 13 au 14 avril dernier. L'ensemble serait en "bon état" selon la même source.
La police a réussi à retrouver l'écrin du cœur d'Anne de Bretagne : un immense soulagement pour ce patrimoine commun inestimable. Je tiens à remercier les enquêteurs pour leur efficacité.
— Philippe Grosvalet (@PGrosvalet) 21 avril 2018
Dans cette affaire, trois hommes ont été placés en garde à vue vendredi. L'un d'entre eux a été relâché, les deux autres ont été présentés au juge d'instruction dès samedi. Il a décidé de leur placement en détention provisoire et leur mise en examen pour association de malfaiteurs et vol d'objets culturels dans un musée avec dissimulation du visage.
Deux personnes sont encore activement recherchées par les forces de l'ordre. Le procureur avait déjà indiqué que les deux suspects entendus niaient leur implication, et que l'enquête s'orientait vers des faits de délinquance de droit commun.