Il a été signé ce vendredi matin entre les élus de la région, les responsables des unités industrielles de l'Estuaire et la secrétaire d'état à la transition écologique, un pacte qui doit permettre de procéder à l'arrêt de la centrale à charbon dans les prochaines années. Et lui assurer un avenir.
Emmanuelle Wargon, la secrétaire d'Etat à la Transition écologique et solidaire aurait dû ce vendredi matin, se rendre à l'école du gaz de Saint-Etienne-de-Montluc pour signer le pacte sensé entériner l'avenir de la centrale à charbon de Cordemais. mais devant la mobilisation des salariés venus en nombre pour dénoncer l'inflexibilité du gouvernement sur le projet des retraites, un repli sécurisé en Préfecture a été préféré à une visite in situ.
Mais il est d'ores et déjà question de sa mutation vers un modèle écologiquement plus soutenable.
Le pacte signé ce vendredi matin vise surtout à mettre en place "un dispositif exemplaire d'accompagnement des salariés et des sous-traitants de la centrale" est-il écrit dans le dossier de presse.
Ce projet devrait s'appuyer sur 31 engagements représentant un investissement global d'environ 275 millions d'euros.
Ce vendredi après-midi, un tract de la CFDT souligne "même si ce contrat est un contrat "fourre-tout" et qu’il recense des projets qui auraient vu le jour sans fermer Cordemais et dont certains, même louables par nature sont loin d’améliorer l’économie. (...) au pied du mur de la transition écologique,nous préférons une fermeture avec un accompagnement économique plutôt qu’une fermeture sèche".
Le syndicat indique qu'il restera vigilant quant au devenir des 1300 emplois directs et le millier d'emplois induits concernés par cette fermeture à l'horizon 2024-2026.
.