Alors qu'il était en visite mardi sur le site du chantier STX à Saint-Nazaire, le chef de l'Etat s'est retrouvé face à un représentant de la CGT qui arefusé de lui serrer la main lui reprochant de ne pas dénoncer la "violence patronale" dans le dossier Air France.
A STX Saint-Nazaire, deux représentants de la CGT refusent de serrer la main de Hollande"Nous à la CGT on ne considère pas qu'on doit vous rendre la politesse au regard de ce qui se passe en ce moment, notamment au travers des luttes des salariés d'Air France. On considère que c'est une situation inacceptable" a expliqué le syndicaliste Sébastien Benoit au président de la République. " Ceux qui se battent aujourd'hui pour défendre leur gagne-pain se battent face à une violence patronale qui est de plus en plus imposante" a-t-il poursuivi.
"En ce moment même vous parlez d'un renouveau industriel, nous on nous parle d'un renouveau sur l'emploi. On parle d'un renouveau sur les salaires et ça, ça n'existe pas" a poursuivi Sébastien Benoit rappelant à François Hollande qu'en ce moment "à STX Lorient, il y a 40 licenciements", estimant qu'à travers sa participation dans l'entreprise, "l'Etat prend part à ces licenciements".
Au cours de sa visite mardi, François Hollande a estimé, lors d'un discours qu'il a tenu face aux ouvriers de STX, que "s'il n'y a pas de dialogue social, il n'y a pas de progrès".