Le 3 Octobre dernier, Le collectif d’Indre / Saint-Herblain contre NDDL avait projeté de réalisé un Beach-art sur une plage de la Barre-de-Monts (Vendée) en y invitant le public. Les autorités avaient refusé. Ce fut chose faite hier.
L'oeuvre de 18 mètres de diamètre a été réalisée presque en catimini sur une plage non loin de Saint-Jean-de Monts (85). 70 personnes se sont retrouvées autour de l'artiste JBen, ont indiqué les organisateurs.
Ce visuel de protestation a été imaginé à quelques semaines de la COP21, alors que le gouvernement vient d'annoncer le démarrage des travaux sur le site de Notre-Dame-des-Landes.
Le collectif a voulu attirer à nouveau l’attention sur "les terribles menaces climatiques que représente l’ensemble des grands projets inutiles imposés (GPII) au nombre desquels, le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes".
"La construction d'un aéroport veut dire des routes pour y accéder, donc un prélèvement important de sable sur notre littoral pour les réaliser", estime Bernard Nicolle, membre de ce collectif. "Il y a un lien direct entre un projet d'aéroport et la préservation de nos plages", affirme le militant. "La pollution de ces avions ne fait qu'augmenter le réchauffement puis la fonte des glaciers, cela cause la montée du niveau des océans et en bout de chaîne, c'est la disparition de nos plages", argumente-t-il.
L'annonce d'une "reprise des travaux" du projet contesté d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes suscite de nombreuses réactions :
- ACIPA : "Une opération de communication autour d’un simple appel d’offres pour d’éventuels travaux"
- François de Rugy du parti "Écologistes !" : "Alors que la France organise la Conférence Mondiale de lutte contre le changement climatique, personne ne comprendrait que l'Etat relance ce projet d'aéroport"
Jacques Auxiette, élus & parlementaires PS de Loire-Atlantique : "Des décisions attendues, logiques et utiles pour l’Ouest de la France"