"Angers SCO n’a rien à se reprocher et rien à cacher", au lendemain de la perquisition dans ses locaux, le club s'explique

Les locaux du Angers Sco ont été perquisitionnés par la police judiciaire, ce mardi 3 janvier. Au lendemain de cette visite, les dirigeants du club ont choisi de s'exprimer devant la presse.

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Quelques heures après une perquisition de la police judicaire dans ses locaux Angers SCO, par la voix de Mohamed Sifaoui, son directeur de la communication, nous expliquait que "les enquêteurs sont venus voir des contrats et des documents que le SCO a mis à leur disposition", dans le cadre "d’une enquête préliminaire dans la continuité des investigations menées l’été dernier".

La police s'était en effet déjà rendue dans les locaux du club le 15 juin 2022 pour mener une investigation sur trois agents de joueurs placés en garde à vue pour "exercice illégal de la profession et blanchiment aggravé". 

"L’enquête concerne une personne qui se présente comme agent de joueur et qui a été salariée du club pendant trois mois. Il a démissionné pour raison personnelle il y a un mois. D’autres équipes professionnelles avaient reçues ce type de visite en juin dernier, comme Saint-Étienne", détaillait Mohamed Sifaoui le mardi 3 janvier. 

"Cela concerne des transferts de joueurs"

Ce mercredi 4 janvier, ce dernier a reçu la presse aux côtés de Pierry Fumanal, avocat du club, "pour être transparent".

"En arrivant à 7h30, hier matin (mardi), les policiers étaient déjà en train de poser des scellés sur le bureau du Président. Cette enquête préliminaire ne met en cause ni le Président, ni un salarié du club", a précisé Mohamed Sifaoui.

"Cela concerne des transferts de joueurs. Un certain nombre de personnes que nous ne connaissons pas, sont présumées coupables. Nous avons dans cette galaxie deux personnes passées par le club; poursuivies mais présumées innocentes, a poursuivi le directeur de la communication du SCO, l’ancien directeur juridique, puis une personne qui faisait partie de la cellule de recrutement arrivée en septembre et a démissionné pour des raisons personnelles au mois de décembre". 

Angers SCO n’a rien à se reprocher et rien à cacher

Mohamed Sifaoui

Directeur de la communication de Angers SCO

"Nous dégageons toute responsabilité, sinon le Président aurait lui aussi été placé en garde à vue. Ce dernier, est tombé de haut", a expliqué Pierry Fumanal, l'avocat du club.

"Nous n’accepterons ni les méthodes de voyous, ni les voyous. Ce n’est pas notre façon de faire", a poursuivi Mohamed Sifaoui.

L'avocat du club a précisé, quant à lui, que "à cette heure-ci, d’autres clubs doivent être entendus. L’enquête est très avancée".

Cette affaire intervient après la mise à pied de son entraîneur, Gérald Baticle, fin novembre en raison de "comportements inacceptables". Sportivement, le club est également au pied du mur, pointant à la dernière place du classement de ligue 1.

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