Déjà entourée d'un imposant échafaudage, la cathédrale Saint-Maurice d'Angers est désormais coiffée d'un parapluie métallique. Il permet de mener à bien les travaux de restauration de la toiture, un chantier de 14 mois.
Fortement dégradée, la toiture de la nef de la cathédrale Saint-Maurice doit être totalement restaurée. Pour effectuer ce chantier d'envergure et protéger l'édifice, un parapluie est en cours d'installation, une opération délicate.
Une grue dépose à 25 mètres de haut chaque pièce métallique composant cet assemblage de métal, porté par l'échafaudage entourant l'édifice. L'ensemble sera ensuite bardé de tôles et recouvert d'une bâche étanche pour permettre aux artisans d'y travailler à l'abri des intempéries.
Dans les prochaines semaines, l'ensemble de la couverture, plus de 1 200 mètres carrés, sera déposé et la charpente mise à nu. De nouvelles ardoises, d'une épaisseur de 9 mm en provenance du Portugal, "permettront d’assurer une protection durable du couvert de l’édifice", précise la Direction Régionale de l'Action Culturelle (DRAC).
Le chantier devrait durer 14 mois. Son coût est estimé à 2 millions d'euros, financé par le Plan de Relance. Cette phase de travaux inclut également la restauration des vitraux des baies latérales du transept et la réalisation d'une verrière de doublage.
Entièrement financés par l'État à hauteur de 7,6 millions Euros, les travaux de restauration de la cathédrale d'Angers ont débuté en septembre 2021 par le grand orgue puis la rose sud du transept.
La construction d'une galerie contemporaine par l'architecte japonais Kengo Kuma devrait débuter en 2024.