Rencontre avec Claire Pétreault. Originaire de Segré dans le Maine-et-Loire, la jeune femme de 28 ans a créé en 2020 le média numérique "Les pépites vertes" pour mettre en valeur les jeunes professionnels qui s'orientent vers des métiers durables, en cohérence avec la transition écologique.
La première fois que j'ai rencontré Claire, c'était en 2021. Je présentais le 12/13, le journal de la mi-journée de France 3 Pays de la Loire et elle était mon invitée pour parler du média qu'elle avait lancé un an auparavant : les Pépites vertes.
L'énergie communicative de Claire n'avait échappé à personne.
L'énergie communicative de @eClairPetreault ce vendredi midi dans le 12/13 d'@amelielepage. Les Pépites Vertes, ou comment aider à trouver un métier vers la transition écologique pic.twitter.com/JLjsj206B8
— France 3 Pays de la Loire (@F3PaysdelaLoire) February 5, 2021
Trois ans et 350 posts Instagram plus tard, je retrouve Claire à Angers dans un espace de coworking. Son média est désormais devenu une petite entreprise et elle est fière de me présenter sa nouvelle équipe : Lucie Gouillard, embauchée en CDI et Ambre Malbéqui, recrutée pour un stage pendant trois mois.
Installée à Paris, Claire revient régulièrement dans sa région d'origine et décrit volontiers Angers comme "la plus belle ville de France", au point d'y délocaliser un séminaire début mars.
Lutter contre l'écoanxiété
C'est le premier confinement qui est à l'origine des Pépites vertes. Claire observe alors de nombreux jeunes qui s'inquiètent de leur futur.
"En parallèle, moi, je voyais plein d'entreprises et d'organisations qui avaient besoin de jeunes talents. Je me suis demandé comment on pouvait aider les jeunes à transformer leur écoanxiété et leur peur en action motrice pour accélérer la transition écologique au travail".
Elle crée alors le média Les Pépites vertes et part à la rencontre de dizaines de jeunes sur tout le territoire. "On met en lumière des profils dans toute la France, plein de parcours différents, de métiers, de jeunes qui ont décidé d'aller dans des structures qui accélèrent la transition écologique sur le sujet du climat, de la biodiversité ou des ressources par exemple".
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"Je connais plein d'hommes féministes"
Pour elle, la question de se sentir féministe ne se pose même pas. "Ça fait partie de la justice sociale pour laquelle on doit se battre. C'est un sujet de société qui concerne tout le monde, les femmes et les hommes".
Je suis clairement féministe, je ne comprends pas trop comment on peut ne pas l'être. Vouloir l'égalité des genres sur l'ensemble des sujets aujourd'hui c'est indispensable, ça fait partie de la justice sociale pour laquelle on doit se battre.
Claire PétreaultCréatrice des Pépites vertes
À 28 ans, Claire est fière du chemin parcouru, un chemin semé d'embûches. La jeune femme se confie volontiers sur ses doutes dans les posts inspirés qu'elle publie sur sa page LinkedIn ou sur Instagram.
Pas simple en effet de créer une entreprise, encore moins lorsque l'on est une femme, jeune.
"Je pense qu'il ne faut rien s'interdire, explique-t-elle, avoir des grands rêves, avoir le culot d'oser et plus que tout apprendre à déconstruire les croyances qu'on a construites à l'intérieur de nous. La plupart des freins sont dans nos têtes et dans ce qu'on pense. Une fois qu'on est bien entouré et qu'on a la détermination, je pense que tout est possible".
Son credo, l'optimisme. Elle s'applique d'ailleurs à elle-même un mantra qu'elle répète à qui veut bien l'entendre : "L'avenir, ce n'est pas ce qui va nous arriver, c'est ce qu'on va en faire !" Une belle conclusion pour une chouette rencontre.
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