Accident mortel lors du feu d'artifice du 14 juillet : le maire de Cholet nie toute responsabilité de la municipalité

Interrogé par France 3 Pays de la Loire, alors que le procureur a indiqué que les personnes présentes dans la zone où est survenu l'accident n'auraient pas du y être, le maire de Cholet Gilles Bourdouleix se défend de toute responsabilité.

 Qui est responsable de la sécurité lors du feu d’artifice ?

 

 Gilles Bourdouleix : "L’organisateur est Cholet Evénement qui est le comité des fêtes. Il saisit la sous-préfecture du projet avec un dossier qui concerne l’artificier. L’ensemble est validé par la sous-préfecture puis envoyé à l’organisateur  et à la mairie qui prend les arrêtés nécessaires pour la circulation, par exemple. Nous on est le dernier maillon. Tout repose sur l’organisateur et l’artificier. Ce dossier a suivi l’acheminement normal, avec sur place la présence de la police nationale qui était à même de contrôler puisqu’une des personnes en charge de mettre en œuvre le dossier, c’est le commissaire de police."

 

Aviez-vous de la distance qui devait être celle entre l’endroit d’où devait être tiré le feu d’artifice et les personnes présentes ?

 

 Gilles Bourdouleix : "Chaque fusée a une distance de sécurité, allant de 20 mètres à 150 mètres. Il semble qu’un artificier est venu dire à des personnes qu’elles étaient un peu trop proches, mais il n’y a eu aucun appel aux forces de l’ordre, donc c’est que l’artificier n’a pas considéré qu’il y avait danger. La problématique, c’est une bombe qui a explosé et qui est partie vers le public, ce qui n’aurait pas dû avoir lieu. Les zones de sécurités sont établies en fonction des retombées du feu d’artifice. Elles n’envisagent pas ce type d’accident plus qu’exceptionnel. Peut être que ça pose aussi une question sur l’organisation de ces feux d’artifice. Peut-être qu’un jour il faudra trouver d’autres solutions pour faire d’autres manifestations festives sans fusées ni bombes."

Le procureur indique que ces personnes n’auraient pas dû être là parce qu’on est à moins de 150 mètres. Qu’avez-vous à répondre à cela ?

 Gilles Bourdouleix : "Je réponds : qu’a fait la police nationale qui était là pour surveiller ? Nous, on a appliqué totalement les prescriptions. Il y a un plan qui ne met pas en avant la fermeture d’un périmètre quel qu’il soit, donc il n’y avait pas de fermeture de périmètre. A partir de là, fallait aussi que les forces de police nationale et les décisions de l’autorité préfectorale viennent expliquer aux organisateurs, aux artificier que peut-être il y avait des gens trop près, mais ce n’est pas si simple. La distance de sécurité dépend de la bombe qui est envoyée. Celles qui avaient les plus longues atteignaient 150 mètres. Mais il y avait aussi d’autres fusées à 20 ou à 30 mètres. Il faut savoir quels sont les éléments qui ont provoqué l’accident pour savoir exactement si cette distance était respectée."

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