Les volailles de la région confinées face au risque élevé d'influenza aviaire

Le niveau de risque d'influenza aviaire a été relevé de "modéré" à "élevé" sur l'ensemble du territoire métropolitain ce vendredi 5 novembre. Les éleveurs doivent désormais confiner leurs volailles, et des mesures encore plus restrictives s'appliquent en Maine-et-Loire.

Les volailles françaises vont devoir passer l'hiver confinées. Le risque d'influenza aviaire, communément appelée grippe aviaire, avait déjà été relevé en septembre, il atteint aujourd'hui un niveau élevé sur l'ensemble de la métropole, alors que de nombreux oiseaux migrateurs, vecteurs de contamination, survolent la France. 

Le risque de contamination plane particulièrement depuis la fin de l'été pour les éleveurs français et européens. 

Depuis le début du mois d'août, 130 cas ou foyers d'influenza aviaire ont été détectés dans la faune sauvage ou dans des élevages en Europe, notamment au bord de la mer du Nord et de la mer Baltique, dont trois foyers dans des élevages allemands.

Le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.

 

La préfecture du Maine-et-Loire a décrit dans un communiqué les mesures qui s'appliquent dans l'ensemble des élevages de volailles, notamment la "mise à l’abri des volailles et les oiseaux captifs et protection de leur alimentation et de leur abreuvement". Avec toutefois des possibilité de dérogation pour les élevages de plein-air si le bien-être des animaux est mis en péril. 

 

Le bien-être des animaux mis en péril par la claustration

Etienne Blanchard, éleveur à Cholet et administrateur de la coopérative les Volailles bio de l'Ouest a prévu des aménagements pour essayer d'améliorer le bien-être de ses volailles confinées : "J'ai mis des bottes de foin et des perchoirs à l'intérieur pour que les pintades puissent se changer les idées".

"On a fait le choix de passer en agriculture biologique. Si on ne peut pas sortir les volailles six mois dans l'année, ça pose un cas de conscience" s'inquiète-t-il, conscient des risques de l'épidémie. "La mesure ne nous fait pas plaisir, mais nous suivons le mouvement car nous sommes solidaires. On a observé ces derniers temps de nombreux cas dans les pays limitrophes. Il ne faut pas que l'épidémie se propage"

L'hiver dernier, l'épidémie s'était répandue dans les élevages du Sud-ouest et n'avait été enrayée qu'après l'abattage de plus de 3,5 millions de volailles, essentiellement des canards.  

 

Des mesures spécifiques dans le Maine-et-Loire

Classées comme "zone à risque de diffusion", des mesures spécifiques s'appliquent dans 31 communes du Sud-ouest du département Maine-et-Loire, avec entre autres, la "désinfection de tout véhicule pénétrant dans la zone professionnelle de l’élevage (...)".

 

 

 

 

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