Maine-et-Loire : des voitures-radars sur les routes du département en décembre

Dix neuf voitures-radars ont été affectées à la région des Pays de la Loire, les premières vont circuler dès le 1er décembre sur les routes de Maine-et-Loire. Objectif, faire encore baisser la mortalité routière.

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Précisément il s'agit de "voitures-radar à conduite externalisée", l'État délégant effectivement les contrôles de vitesse à des prestataires. Après plusieurs mois de tests et le choix des routes à surveiller, les contrôles commenceront le 1er décembre en Maine-et-Loire.

Ces voitures-radar circuleront 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, et changeront de département chaque mois.

La liste (validée par le préfet) des parcours à réaliser par l’opérateur privé a été élaborée par le service Sécurité Routière de la Direction Départementale des Territoires, avec l’apport des connaissances des zones à risques et des zones infractionnelles de la police et de la gendarmerie départementales.

Les routes qui ne seront pas parcourues par les voitures-radar restent sous la surveillance des forces de l’ordre.
 

Une marge technique

"Les radars embarqués sont conçus pour cibler les conducteurs responsables d’excès de vitesse importants. Tout conducteur normalement attentif aux limitations de vitesse peut donc rouler sans crainte d'être verbalisé" indiquent les services du préfet.

Ces radars sont conçus pour cibler les conducteurs responsables de grands excès de vitesse : la marge technique de ces radars est de 10 km/h pour les limitations de vitesse inférieures à 100 km/h et de 10 % pour les limitations de vitesse supérieures à 100 km/h (contre 5 km/h et 5% pour les autres radars de contrôle de la vitesse).
Ainsi, seront flashés les véhicules roulant à partir de 146 km/h sur autoroute, 124 km/h sur une voie express ou 91 km/h sur route à 80 km/h.

Ces voitures-radar sont banalisées, et ne seront pas signalées sur les routes. Les nouveaux systèmes qu'elles embarquent utilisent un flash infra-rouge, invisible pour les usagers flashés.
 

La carte des routes surveillées

Si l’objectif poursuivi est toujours d’épargner des vies sur les routes, l’externalisation de ces contrôles doit permettre de redonner du temps aux forces de l’ordre pour se consacrer à des tâches plus qualifiées de contrôle routier, nécessitant notamment l'interception des contrevenants, et se redéployer sur d’autres missions de sécurité.
 

Qui fait quoi et qui sait quoi ?

Lorsque la voiture-radar circule sur le parcours exclusivement désigné par la Préfecture, "son conducteur n'a aucune indication relative au constat d'infraction par le mécanisme qu'il transporte : il ne sait ni quel véhicule a été photographié, ni combien" indique la préfecture.

Il en va de même pour l'entreprise qui l'embauche, qui ne pourra jamais accéder à la partie concernant les clichés de verbalisation, ni connaître le nombre d'infractions constatées par le biais des véhicules dont il a la charge durant leur conduite (les véhicules et les matériels radars restent propriété de l’État).

Les données enregistrées par les voitures-radar sont envoyées de façon cryptée aux officiers de police judiciaire en charge de la verbalisation, les mêmes que pour les radars fixes : ce sont les policiers et les gendarmes du Centre automatisé de constatation des infractions routières (CACIR) au sein du Centre national de traitement (CNT) situé à Rennes.

L'entreprise privée ne pourra être intéressée au montant des amendes et aucune prime ne sera indexée au nombre de flashs.
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