Waterloo, c'était il y a 200 ans au sud de Bruxelles la bataille de trop qui marquait la fin de l'empire, Jean-Pierre Leclerq fait revivre cette défaite militaire nationale dans un immense diorama de 125 m² au Musée de la Cavalerie à Saumur
Waterloo ? Morne plaine, faisait dire Victor Hugo à l'empereur dans son poème L'Expiation. 18 juin 1815, la bataille oppose Napoléon 1er aux alliés britanniques et allemands. Pour la petite histoire, il ne s'est rien passé à Waterloo ce jour là, si non la rédaction du compte rendu de la victoire par le duc de Wellington ! Car la bataille s'est déroulée un peu plus loin sur les communes actuelles de Lasne et Braine-l'Alleud. C'est la dernière bataille conduite par Napoléon 1er qui abdiquait 4 jours plus tard.
Jean-Piere Leclerq fait œuvre d'historien avec ce diorama gigantesque. À la manière des plans reliefs du 18ème siècle, sortes de cartes d'état-major en relief sur lesquelles les généraux de l'époque préparaient leurs batailles. Il raconte Waterloo au moyen de 22 000 personnages de plomb et d'étain ! 22 000 figurines de 30 mm de hauteur fondues et peintes à la main... une par une !
Les figurines animent la chronologie de cette journée qui fit 23 000 morts dans les deux camps. Le diorama a caractère culturel et pédagogique intéresse aussi bien le grand public que les passionnés d'histoire. Et ceux qui se consacrent à cette seule bataille de Waterloo sont nombreux.
Le diorama de la bataille de Waterloo a déjà fait quelques escales en Europe, à Paris, Genève, Lausanne, Bruxelles, Gand, Vienne, Salzburg et Liège les visiteurs ont pu découvrir ou redécouvrir cette bataille étonnante, dont les lieux, désormais classés, sont devenus objet d'une ferveur particulière.
À voir au Musée de la Cavalerie à Saumur jusqu'au 20 septembre