D'après la gendarmerie de la Mayenne, la prostitution s'amplifiait dans le département. Les militaires viennent d'interpeller 13 personnes.
Au terme d'une enquête de plusieurs mois, la gendarmerie mayennaise se félicite de son action. Depuis 2015, le groupement était sur la piste d'un trafic. Il en résulte d'un réseau de prostitution, essentiellement constitué de femmes camerounaises.
Depuis des années, des actes de prostitution s'amplifient sur les axes du département de la Mayenne.
Le doute est né d'un "défaut de titre valable pour un maintien sur le territoire national". Après plusieurs investigations, les militaires en concluent qu'un individu aide des personnes en situation irrégulière à séjourner en France.
Gendarmerie et fonctionnaires de la Police de l'Air et des Frontières de Rennes suspectent des faits de proxénétisme, de travail dissimulé, de blanchiment, de fraudes aux prestations et d'une aide au séjour irrégulier. Une quinzaine de personnes seraient alors impliquées.
Surveillances, filiatures et écoutes téléphoniques
En mars 2016, l'enquête s'active et les indices se multiplient au rythme des surveillances, des filatures et des écoutes téléphoniques.21 militaires du groupement de gendarmerie de Laval, 9 fonctionnaires de la PAF de Rennes interviennent le 21 novembre 2016.
Le réseau de prostitution s'étendait sur trois départements : la Mayenne, la Sarthe et l'Ille et Vilaine. 13 personnes sont interpellées.
Les perquisitions ont permis de découvrir 18 000 euros en numéraires aux domiciles des prostituées et les fourgons où s'exerçaient les activités de prostitution ont été saisis.