Parti le mercredi 9 février de Bretagne, le convoi de la liberté, dans sa montée sur Paris, est passé par Laval puis Le Mans. Camions, voitures, motos, par centaines, le phénomène enfle.
Laval a été prise d'assaut sur son flanc ouest avec l'arrivée ce vendredi 11 février 2022 du convoi de la liberté.
Les organisateurs parlent de 3000 véhicules quand la police n'en voit que 300, mais quoi qu'il en soit, les difficultés de circulation étaient bien réelles en ce milieu de matinée, à Laval.
Passé par le péage de la Gravelle, le convoi breton a été estimé par les forces de l'ordre à une longueur sur route de 14 km. Un phénomène soudain et spontané qui attire curieux et sympathisants sur le bord de la route.
Entre une aire de repos et le parking d'une entreprise lavalloise, une cinquantaine de véhicules mayennais ont rejoint le cortège citoyen et emprunté la Départementale 57 vers Le Mans.
Le chef-lieu de la Sarthe était atteint vers 15h. On comptait alors quelques 500 véhicules.
La circulation au Mans était d'autant plus difficile que ce 11 février était aussi la date choisi par la DDSEA 72 et les Jeunes Agriculteurs de la Sarthe pour revendiquer l'application de la loi Egalim 2 en déversant de volumineux déchets à proximité du centre Leclerc.
A la veille de la montée finale sur Paris, des centaines de personnes se retrouvaient pour échanger, discuter, chanter, danser. L'heure était à la bonne humeur et à la détermination pacifique.
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Un convoi parti du Canada
L'origine de l'initiative revient aux chauffeurs du Canada et du Québec qui, à bord de gros et puissants trucks tiennent le siège depuis plusieurs jours à Ottawa la capitale.
L'opposition initiale au vaccin obligatoire pour les camionneurs s'est élargie et concerne désormais l'ensemble des mesures sanitaires du gouvernement canadien.
Le mécontentement général, après deux ans de pandémie et de privations de liberté, semble mobiliser des deux côtés de l'Atlantique. Le phénomène est pris très au sérieux par les autorités canadiennes, américaines mais aussi françaises.
À Paris, la préfecture de police a pris un arrêté interdisant toutes les manifestations ayant pour objectif de bloquer la capitale. Un arrêté valable du vendredi 11 février au lundi 14 février 2022.
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