Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, et la secrétaire d'Etat au Numérique, Axelle Lemaire, ont annoncé lundi à Laval qu'une vingtaine de territoires allaient bénéficier du label French Tech, en plus des 13 métropoles qui bénéficient déjà de ce dispositif.
Des "réseaux thématiques", qui concerneront la e-santé, les objets connectés, l'e-éducation, les technologies vertes, les fintechs (technologies en matière de paiement et de banque), la cybersécurité, le e-commerce, le sport ou encore l'alimentation, permettront à des territoires ne bénéficiant pas du label "métropole French Tech" d'être intégrés au dispositif.
"Nous souhaitons dynamiser les secteurs sur différentes thématiques, en y intégrant des territoires plus petits qui intègrent ces réseaux pour une durée de deux ans, afin d'amener au développement des écosystèmes de "territoires émergents", a-t-on expliqué au ministère de l'Economie.
En plus des 13 métropoles labellisées "French Tech" qui ont été confirmées à cette occasion, 21 territoires ont été sélectionnés après appel à candidature afin d'intégrer ces réseaux thématiques.
Par exemple, la thématique "sport" regroupe au sein d'un même réseau la Normandie, Grenoble, Aix-Marseille, Montpellier, et Saint-Jean-de-Luz/Hossegor.
"Certains territoires avaient postulé à l'obtention du label "métropole French Tech", d'autres non. Ils rejoignent ces réseaux pour deux ans puis seront remis en concurrence via un nouvel appel à candidature, les cartes seront rebattues", a-t-on ajouté au ministère.
En Pays de la Loire, après Nantes et Angers, Le Mans et la Vendée intègrent donc désormais le réseau French Tech, ainsi que Laval. "On est déjà dans la cour des grands grâce au salon Laval Virtual, le numéro un européen et le 3ème au monde” souligne Alexandre Bouchet, le responsable “Recherche et développement” de la très reconnue et performante association mayennaise Clarté.
Car Laval rayonne en France mais aussi au delà de nos frontières. C’est même pour cela qu’une entreprise américaine réputée est venue s’implanter en Mayenne. Yann Froger, le directeur d’ Eon Réality dont le siège social est en Californie et qui promet de tranformer les médias du futur, aime à le rappeller : “On a cherché le meilleur endroit en Europe, concernant notamment la formation, les écoles dédiées. Et Laval s’est imposée.”
L'objectif affiché a également été de valider les écosystèmes existants dans les régions, via l'attribution il y a 18 mois d'un label "métropole French Tech" à 13 villes ou groupements hors Paris : Aix-Marseille, Montpellier, la Côte d'Azur, Toulouse, Bordeaux, Grenoble, Lyon, la Lorraine, Lille, la Normandie, Nantes, Rennes-Saint Malo et Brest.
La French Tech en Pays de la Loire
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