En France, 40 grossistes ont reçu des oeufs ou ovoproduits contaminés au fipronil. Quatre d'entre eux se situent dans notre région, deux en Loire-Atlantique, un dans le Maine-et-Loire et un quatrième en Vendée.
Selon les chiffres fournis par le ministère de l'Agriculture, ce sont 16 établissements de transformation d'oeufs ou d'ovoproduits qui sont touchés par la crise du fipronil. 40 grossistes ont reçu 45,4 tonnes d'oeufs ou d'ovoproduits contaminés.
Deux centres de conditionnement d'oeuf sont également touchés.
En Pays de la Loire, le société Igreca, basée à Seiches-sur-le-Loir a été l'une des premières touchées. La société a réceptionné entre le 11 et le 26 juillet "32 400 oeufs originaires des Pays-Bas potentiellement contaminés au fipronil", une molécule toxique.
Les analyses effectuées se sont révélées négatives.
On apprenait quelques jours plus tard que cinq sociétés basées en Vendée avaient elles aussi été reçu des oeufs ou ovoproduits contaminés au fipronil.
Ce jeudi 17 août, le ministère de l'Agriculture a fourni une première liste de produits contaminés au fipronil. Il s'agit essentiellement de gaufres fabriquées aux Pays-Bas.
Un bilan des contrôles officiels réalisés par les services de l'Etat sur les établissements de la filière oeufs et ovoproduits sera rendu public dans les prochains jours.
Par ailleurs, les enquêtes dans les élevages se poursuivent afin de s'assurer de l'absence d'usage de fipronil en France. Un bilan intermédiaire de ces enquêtes sera disponible à la fin de la semaine.