Si les humains ne réduisent pas significativement leurs émissions, la région des Pays de la Loire sera particulièrement touchée.
Deux scénarios : un seul constat
L’eau monte. Un contrôle effectif de nos émissions n'y changera rien, mais la situation peut s’avérer plus ou moins grave. Pour une hausse des températures inférieure à 2° C, les Pays de la Loire verront le niveau de la mer augmenter entre 0,2 et 0,4 mètre.Dans le second scénario, plus grave, mais tout aussi probable, l’eau risque d’atteindre un mètre à la fin du siècle. Une situation qui demanderait une révision complète de nos modes de vie.
Montée des eaux : les zones côtières premières touchées
L'eau qui monte d’un mètre, c'est une île de Noirmoutier presque engloutie et une côte nazairienne en partie submergée. Dans cette zone, cela pourrait affecter plus de 21 000 personnes. Les zones côtières de la Baule-Escoublac et du Pouliguen connaîtront le même sort. La côte atlantique est l'une des plus à risque d'Europe.
Carte des populations affectées par les inondations suivant le niveau de la mer / Zone Saint-Nazaire
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© Agence européenne pour l'environnement

Carte des populations affectées par les inondations suivant le niveau de la mer / Zone Challans-Noirmoutier
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© Agence européenne pour l'environnement

Carte des populations affectées par les inondations suivant le niveau de la mer / Zone Nantes
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© Agence européenne pour l'environnement
La région inondée
Si l'augmentation du niveau de la mer n’atteindra probablement pas 6 mètres d’ici 2070-2100, les inondations vont, en revanche, se multiplier. La métropole nantaise sera particulièrement affectée. Dans le pire des scénarios, on estime que les risques d'inondations seront multipliés par 600.
Ce chiffre tombe à 94 si on reste dans une hausse limitée à 2 °C. Des évènements encore rares, auxquels la population risque de devoir s'accoutumer.
Au niveau européen, selon l'AEE : "le nombre annuel de personnes exposées aux inondations côtières devrait passer de 102 000 à 1,52 million et jusqu'à 3,65 millions au cours de la même période avec les structures actuelles de protection contre les inondations."