L'ancien ministre et maire du Mans Stéphane Le Foll estime que le parti socialiste "est mort, ce parti est fini". Il invite tous ceux qui veulent le reconstruire à se retrouver le 16 juillet prochain.
Invité de La Chaine Parlementaire ce mardi 26 avril, l'ancien ministre et maire du Mans Stéphane Le Foll a estimé que "le parti socialiste tout seul ne peut pas" gagner aux Législatives de juin prochain, "avec le résultat de l'élection présidentielle".
Pour lui, cependant, "la stratégie de l'effacement", par un potentiel accord avec la France Insoumise pour les Législatives, "c'est une stratégie qui aboutit à l'effacement électoral, se ranger derrière Mélenchon, c'est l'effacement final".
"Aujourd'hui personne n'assume", le faible score du PS à la Présidentielle 2022 (1,7% pour Anne Hidalgo), estime Stéphane Le Foll.
Un parti à reconstruire
"Il faut être capable d'affirmer son identité", a poursuivi le maire du Mans, estimant cependant que le parti socialiste "est arrivé à la fin d'un cycle", "il faut viser la reconstruction, la refondation".
Ce parti est mort, ce parti est fini
Stéphane Le FollAncien ministre
"Il est temps maintenant de se poser les bonnes questions pour en reconstruire un nouveau (parti)" a estimé Stéphane Le Foll, "changer la manière dont on aborde les sujets, et rebâtir un projet, un programme".
Stéphane Le Foll a invité "ceux qui veulent rebâtir un programme" à se retrouver le 16 juillet prochain.
"Il ne faut pas se demander qui, mais comment on va faire. Il y aura un consensus ou pas, puis un vote ou pas dans une forme qui doit être différente d’un congrès du PS tel qu’on le connaît aujourd’hui".
Le maire du Mans a notamment invité François Hollande et Bernard Cazeneuve,
Concernant la présence de Johanna Rolland, la maire de Nantes, et directrice de campagne de Anne Hidalgo pour la Présidentielle, et Nathalie Appéré, la maire de Rennes, qui appellent toutes deux à un rassemblement de la gauche pour les prochaines Législatives, Stéphane Le Foll s'interroge "qu'est-ce qu'elles souhaitent ? c'est quoi leur projet ? c'est quoi la France qu'elles veulent ?"