L'antenne locale sarthoise, à l'image de celle de Nantes ou celle de Laval, était en grève ce mardi matin pour protester contre un plan de réduction des dépenses. Le projet de la direction de la radio publique prévoit jusqu'à 390 suppressions de postes dans tout le réseau.
Pas de matinales sur les antennes du réseau France bleu : le mouvement de grève lancé par l'ensemble des syndicats a été massivement suivi.
Selon des sources syndicales, au niveau national, les trois quarts des effectifs étaient en grève ce mardi matin.
En cause, le plan drastique annoncé par la présidente du groupe Radio France, Sibyle Veil, qui prévoit 60 millions d'euros d'économie à l'horizon 2022, pour anticiper la baisse de la participation de l'État dans le financement du service public radiophonique.
En terme d'emploi, ce plan pourrait se manifester sous la forme de suppressions de postes, entre 270 et 390 ETP (Équivalent Temps Plein).
Pour atteindre cet objectif, la direction espère réduire le recours aux CDD en diminuant significativement les congés des salariés. Les syndicats évoquent une perte de 7 à 12 jours de congés par an.
En cas de désaccord avec les représentants des salariés, la direction envisagerait de passer son plan d'économie en force à la fin d'année, selon une source syndicale.
En Pays de la Loire, la radio publique est implantée sur trois sites : Nantes, Laval et Le Mans. Dans cette dernière station, ce mardi matin, onze salariés sur seize étaient en grève.