Dernier entraînement et dernières consignes à la veille de la finale de la coupe de France de basket-ball qui opposera les hommes d'Éric Bartecheky à l'ogre Lyon-Villeurbanne, samedi 11 mai 19 heures à l'Accor Hotels Arena de Paris-Bercy.
Le président du club sarthois, Christophe Le Bouille, confie aborder cette nouvelle finale de coupe de France avec confiance :
On aborde ce match après une bonne dynamique en championnat. La confiance, ça ne vaut pas dire excès de confiance car on a un gros adversaire face à nous qui, lui aussi, est dans une bonne dynamique. Mais, c’est un match à Bercy, chez nous, donc on y va pour le gagner.
Du côté des joueurs, le mot d'ordre, c'est : " Pas de pression ! " L'intérieur sarthois Wilfried Yeguete, qui avait déjà gagné le titre en 2016 avec le MSB, espère tirer profit de cette expérience.Le budget de Villeurbanne est important, mais c’est important sur une saison entière. Mais, ça ne veut rien dire sur un match : ça dépend de la forme et de la confiance du moment, l’appréhension du stress pour certains, mais l’argent ne rentre pas en ligne de compte. Sur un match, sur 40 minutes voire un peu plus, on est capables de les battre.
Pour Éric Bartecheky, le coach manceau, l'ASVEL reste tout de même une montagne à gravir. Le club au plus gros budget de l'hexagone aligne sur le parquet les meilleurs joueurs actuels du championnat français.On arrive plus détendu. On a beaucoup plus d’expérience qu’il y a deux ans. Villeurbanne a dominé le championnat, il va falloir donner le maximum. Mais, avec les joueurs et la dynamique que l’on a en ce moment, je pense qu’on peut faire un coup ce week-end. Chez eux, en championnat, on avait perdu de peu. Ici, à Antarès, on avait gagné donc on sait que c’est faisable. C’est une équipe qui est très forte mais qui est aussi à notre portée.
C’est un groupe qui dispose de dix très forts joueurs, ils sont doublés à tous les postes. C’est une équipe qui a tous les atouts : on va essayer de voir où on peut trouver une petite faille, mais, franchement, il n’y en a pas beaucoup…La partie va être très compliquée, mais on espère travailler notre sujet et voir comment on peut les stopper. Nous, il faut qu’on joue à fond et sans complexes. Il y a de la pression mais qui doit nous amener à donner le meilleur de nous-même.