Conséquence de l'inflation, de plus en plus de Français se tournent vers les puces et autres vide-greniers que ce soit pour vendre des objets, en troquer contre d'autres, ou en acheter à bas prix. Illustration en Sarthe, à Montbizot, où plaisir de chiner rime désormais avec pouvoir d'achat.
4 euros une tenue complète !
Nadège, cette maman célibataire est venue au vide grenier de Montbizot pour renouveler la garde robe de ses deux enfants.
Un budget à l'année qui peut être conséquent tant les enfants grandissent vite !
"Si on prend un manteau de marque qu'on va acheter 30 ou 40 euros, on peut le trouver entre 5 et 10 euros sur un vide-grenier, très intéressant surtout quand on a deux enfants"
Avec une croissance de 51% en un an, le prêt-à-porter de seconde main attire les consommateurs.
La veste que convoite cette chineuse aurait "coûté 30 ou 40 ans même, là la petite dame me la vend 5 euros. Je pense que je fais des affaires".
Ce couple de retraités est venu se débarrasser de ses encombrants.
Une activité nécessaire pour pallier leur petite retraite de 1 000 euros chacun.
"Si on gagne 100 euros ça sera déjà bien, ça permet payer l'essence, faire des courses quand même, ça permet de faire des petits extras aussi à côté, là on a les petits-enfants, on va pouvoir les gâter un peu aussi".
Mais avec la recrudescence des sites internet de vente d’occasion, les brics à brac sont en pertes de vitesse.
Pour certains ces lieux sont d'avantage l'occasion d'une promenade qu'un espace de trocs.
"Là c'est le premier de l'année qu'on fait, bon ce n'est pas régulier mais ça fait du bien de sortir, de voir du monde dehors, de ne pas avoir les masques, entre nous soit dit, de revivre, de retrouver ça".
En Sarthe, le vide grenier de Montbizot reste une attraction annuelle attendue.
C'est un petit succès, au moins 1 000 personnes y sont passées.