C'est un accident rarissime qui s'est produit ce mardi 16 juillet à Solesmes dans la Sarthe. Deux chevaux se sont percutés à grande vitesse lors d'un choc frontal : Aubrion du Gers et Cyrano du Pont. La Lad qui drivait Aubrion est blessée à la jambe. Les deux chevaux sont morts sur le coup.
Une information révélée par le site paris-turf.com en fin de matinée ce mardi.
Aubrion du Gers était un hongre âgé de 9 ans et Cyrano du Pont un mâle de 7 ans
Suite à ce drame, joint par France Bleu Maine et France Bleu Mayenne, Jean-Michel Bazire s'est refusé à tout commentaire et son oncle Christian s'est déclaré "très, très triste."
Pour le spécialiste hippique de France Bleu, Hervé Fortin, cité par nos confrères mayennais "ce type d'accident est très rare. Ca peut paraître incompréhensible mais il y a beaucoup de chevaux à l'entraînement chez Jean-Michel Bazire. Il y a des codes à respecter sur la piste mais ce sont des choses qui peuvent arriver. On sait que le cheval ne voit pas devant, il ne voit que sur les côtés."
Sur les réseaux sociaux, les hommages à Aubrion du Gers se multiplie, un cheval très apprécié par les passionnés de hippisme à travers le monde.
"L'un des chevaux les plus incroyable que j'ai pu voir", dit cette finlandaise sur twitterAubrion du Gers L'un des meilleurs hongres ayant foulé les pistes françaises... L'actuel étendard du trot français s'en est allé fouler l'hippodrome des étoiles, lui qui en était une...Tu a marqué l'histoire des courses et le cœur des turfistes. Ciao Aubrion (et Cyrano)
— Kévin Peguet (@KPeguet) July 16, 2019
Yksi upeimpia livenä näkemiäni hevosia. RIP #aubriondugers #ravit #kymiGP2018 pic.twitter.com/xxNoQJFq0x
— Kaisa-Leena Ahlroth (@KaileAhlroth) July 16, 2019
Quelle tragédie , tellement terrible.
— Isabey Carpi (@IsabeyC) July 16, 2019
RIP pour ces champions#aubriondugers #cyranodupont pic.twitter.com/mliflxPZSJ
En janvier dernier, le driver sarthois Jean-Michel Bazire avait remporté le 98ème Prix d'Amérique, sa quatrième victoire dans cette course, son cheval était Bélina Josselyn.
Voir ou revoir notre reportage :