Dans les mémoires, l'ancienne commune de la Faute-sur-mer est associée au drame de la tempête Xynthia qui avait fait 29 morts dans cette seule commune en 2010. Elle se tourne un peu plus vers l'avenir avec la construction d'une nouvelle passerelle pour 2025.
C'est un nouvel horizon qui s'ouvre pour L'Aiguillon-la-Presqu'île. Cette commune nouvelle regroupe les anciennes communes de l'Aiguillon-sur-mer et de la Faute-sur-mer qui seront bientôt reliées par une passerelle toute neuve. Une bonne nouvelle, après les heures sombres liées aux conséquences de la tempête Xynthia il y a 14 ans.
Une page d'histoire
La démolition de l'actuelle passerelle a commencé en septembre et devrait durer au moins un an. C'était un symbole local depuis le début du 20e siècle. La passerelle avait été construite en 1909 à l'origine pour le passage des voitures. Elle était devenue piétonne dans les années 1960. Pendant plus d'un siècle, l'ouvrage en béton a subi les assauts de la nature et particulièrement du sel. Plusieurs études ont démontré qu'un nouvel édifice était nécessaire.
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Pour les piétons et les cyclistes
Le projet retenu propose une passerelle ondulante de 4 à 7 mètres de large. Le groupement ETP- Architecte Lavigne Chéron qui a remporté l'appel à projet a voulu proposer une structure dont les formes rappellent celles du Lay. Le passage sera réservé aux piétons et aux cyclistes. Pendant les différentes phases de chantier, ceux-ci pourront emprunter le pont routier.
Chaque été, la commune passe de 3.000 à environ 40.000 habitants. La nouvelle passerelle plus large permettra d'accueillir les passants mais aussi ceux et celles qui se posent un instant le temps d'admirer le paysage ou encore de pratiquer la pêche locale au carrelet.
Un an de travaux
Le chantier doit durer au moins un an pour une mise en service avant le début de l'été 2025. Le montant total des travaux est estimé à 3,7 millions d'euros HT. Le plus important contributeur est la région des Pays de la Loire avec une contribution de 2 millions d'euros. La commune de l'Aiguillon-la-Presqu'île apporte 900.000 euros et le département de la Vendée met de son côté 800.000 euros.
