BALADE. Partez en escapade en Vendée sur les rives de la Vie, de sa source à l’Océan !

En suivant le cours de la Vie, petit fleuve côtier qui prend sa source près de Belleville-sur-Vie, les rencontres insolites et les beaux paysages ne manquent pas ! Une autre Vendée se révèle, à découvrir dans notre émission Envie Dehors dimanche 2 octobre à 12h55.

Ça patine au Poiré-sur-Vie

Crosse, protège-tibia ou encore genouillère, il est temps de se préparer pour jouer au rink-hockey. Sport très populaire en Amérique du sud ou en Espagne, il est plus confidentiel en France, mais la Vendée compte 7 clubs dont celui du Poiré-sur-Vie. Avec ses 180 licenciés, "le Poiré Roller" a une section roller artistique, une section rink-hockey masculine et féminine qui font la fierté de la ville.

D'autant que l’équipe du Poiré fait parler d’elle depuis plusieurs années, elle a remporté plusieurs compétitions et évolue désormais en élite nationale.

Né en Angleterre au 19ème siècle, c’est une des plus anciennes fédérations de sport en France (lancée en 1910). "Rink" signifie piste en anglais. À l’origine, le patin à quatre roues avait été créé pour un spectacle de ballerines, puis il sera utilisé en rink-hockey.

Le rink-hockey se joue sur un terrain de 40 m sur 20 m. Chaque équipe compte 5 joueurs dont 1 gardien. Durant deux mi-temps de 10 à 25 minutes, les joueurs doivent allier adresse, technicité et vitesse pour marquer. Attention, car balles en caoutchouc dur d'environ 150 g peuvent aller jusqu’à 180km/h au niveau professionnel !

Ça brique en forêt d'Aizenay

La forêt d'Aizenay c'est 450 hectares, l’un des plus importants massifs de la Vendée. Ce poumon vert abrite des gisements d’argile, c’est pourquoi une briqueterie s’est construite juste à côté. Depuis 6 générations, la famille Gauvrit perpétue les gestes artisanaux de leurs ancêtres.

Tout commence au cœur de la forêt d'Aizenay, près d'un gisement d'argile. C'est là que les frères Gauvrit, Jean-Paul et Pascal, ont repris en 1996 la briqueterie familiale.

Âgée de 154 ans, cette entreprise emploie une dizaine de salariés aujourd’hui. C’est Auguste, l’arrière-arrière-arrière… grand-père de Jean-Paul qui l’a lancée à Aizenay en 1868 : "c’était l’époque bénie de la révolution industrielle où il y avait des possibilités incroyables, mes aïeux ont eu l’opportunité de passer d’agriculteurs à industriels. Ils ont appris seuls le métier de briquetier" raconte Jean-Paul. 

Ici, on fabrique des carreaux en terre cuite, des tomettes, des briques, du parement et des objets de décoration.

La méthode de fabrication est la même qu'autrefois. C'est le mélange des argiles, le broyage et le rajout d'eau qui permet d'obtenir une pâte qui est ensuite moulée et coupée. C'est là que le briquetier peut la manipuler et créer des formes grâce à des emporte-pièces. Ensuite, c'est l'étape du séchoir, les carreaux d’argile sont placés sur des étagères pour un premier séchage lent et dans le noir (4 jours). Puis, direction le four : "Il faut une semaine à deux hommes pour remplir ce four traditionnel qui a plus de 60 ans. Il faut placer les briques côte à côte, et laisser de l’espace pour que l’air chaud circule, c’est très important !" précise Pascal. Le four doit atteindre les 1 100 degrés.

Jean-Paul et Pascal ont conscience d’avoir dans leurs mains un outil et un savoir-faire précieux, que peu de personnes connaissent encore aujourd’hui ! Dans les années 1850, la Vendée comptait entre 120 et 140 briqueteries. Aujourd’hui en France, il en reste une trentaine, avec une cuisson à l’ancienne, au feu de bois, comme ici.

Ça chante à Saint-Gilles-Croix-de-Vie

On continue notre balade au fil de la Vie avec la rencontre d'un groupe féminin local les "Quat’zelles". Ce quatuor polyphonique revisite d’anciennes chansons françaises méconnues ou oubliées.

Anne-Sophie, Isabelle, Camille et Hélène viennent du pays de St Gilles et de Loire-Atlantique et aiment interpréter des reprises à leur façon, comprenez avec malice, taquinerie et humour.

Ça récolte à Saint-Hilaire-de-Riez

C'est la dernière étape de notre balade au fil de la Vie, le marais Prédevie où la Vie irrigue et nourrit les marais salants notamment de Saint_Hilaire-de-Riez.

Ce territoire de marais salants situé en périphérie de Saint Gilles-Croix-de-Vie. La plupart ont été abandonnés dans les années 1960 avant d’être en partie restaurés par des sauniers. Ici, les salines ont une particularité : elles sont alimentées par la Vie mais aussi par la mer car les marais sont situés près de l’embouchure. La Vie coule six mois par an, une écluse bloque l’eau au niveau du barrage de Vallée. Les sauniers de ce secteur sont en contact direct avec la mer (contrairement à Guérande par exemple), ils peuvent évacuer et faire rentrer de l’eau tous les jours. 

Rencontre avec Alexis, saunier depuis 3 ans, il explique le fonctionnement de son marais salant :
il se compose de différentes aires qui permettent de faire évoluer l’eau apportée par les marées. En coulant doucement de la périphérie du marais jusqu’en son centre, l’eau chargée en sel s’évapore et permet au saunier d’en extraire le précieux condiment. Pour ramasser le sel, il faut attendre les conditions parfaites : temps sec, peu de vent. "Mon métier est totalement à la merci de la météo" sourit Alexis.

C’est la fin du voyage de Julie qui a rejoint l’Atlantique où se jette la Vie…

►Envie Dehors ! Au fil de la Vie, c'est ce dimanche 2 octobre à 12h55 et en replay sur france.tv