Le sénateur vendéen a écrit à Emmanuel Macron pour lui faire part de son souhait d'organiser une journée de commémoration, 100 ans après la nomination de Georges Clemenceau en tant que président du conseil.
"Monsieur le Président de la République, vous avez souhaité placer votre quinquennat sous la (sic) signe de la réconciliation. S'il est un Français qui a su dépasser les différentes sensibilités, y compris la sienne, au service de l'unité française, c'est bien Georges Clemenceau".Dans une lettre transmise à l'Élysée le 24 octobre, le sénateur de la Vendée et ancien président du conseil régional des Pays de la Loire, Bruno Retailleau, ne tarit pas d'éloge sur "Le Tigre". L'édile souhaiterait, 100 ans après l'élection du "Père la victoire" en tant que président du Conseil et ministre de la Guerre, lui rendre hommage sur la commune de Mouchamps, en Vendée. "Là où Georges Clemenceau a souhaité être inhumé près de son père", précise la lettre.
Lettre de Bruno Retailleau à l'attention du président de la République
Georges Clemenceau a été chargé par le président Poincaré, le 16 novembre 1917, de la constitution d'un gouvernement. Alors âgé de 76 ans, l'originaire de Vendée est aussi responsable du ministère des armées : c'est à cette date anniversaire que Bruno Retailleau souhaiterait organiser un événement à la mémoire de l'homme politique.
Le Sénateur propose aussi une date alternative, celle du "29 novembre, jour de sa disparition". Georges Clémenceau est décédé en 1929, mais à la date du 24 novembre, selon son portrait sur le site de l'académie française - à laquelle il a été élu à l'unanimité, mais n'a jamais siégé.
Acteur important de la première guerre mondiale, Clemenceau a aussi été un homme de presse - il est impliqué dans l'Aurore au moment de la publication du texte "J'accuse" d'Émile Zola, défendant Dreyfus en 1898. Né en 1841, il est aussi un des acteurs de la commune de Paris, en 1871.