Aujourd'hui, Interbev (interprofession bétail et viande) regroupe plus 50.000 personnes de la filière en Pays de La Loire. Qu'ils soient éleveurs, employés d'abattoir ou encore bouchers..., comment travaillent-ils ? Made In Viande ouvrent les portes.
Une partie de la filière souffre de la baisse des cours, à laquelle il faut ajouter des problèmes d'image suite à une série de scandales récents dans les abattoirs. L'opération de communication Made In Viande intervient dans ce contexte, avec l'espoir de rassurer les consommateurs. Ce ne sera pas simple.
En Vendée, dans les abattoirs coopératifs Covia, à Challans, 50 tonnes de viande y sont travaillées chaque semaine. De l'abattage à la transformation, l'abattoir régional est controlés par les services vétérinaires au quotidien. 180 salariés découpent et tranforment les carcasses de bovins, porcs et agneaux de 300 éleveurs de Vendée et des Deux Sèvres. Et la direction se veut transparente et certifie aucun scandale sur l'origine de viande et aucune maltraitance animale. C'est pour cela que l'abattoir participera à l'opération Made In Viande.
Ce que l'opération de transparence fait transparaître, c'est la crise d'image dans un contexte de crise structurelle.
Si la consommation de viande baisse, le boucher professionnel a une présence rassurante. A son travail de conseil auprès des clients, s'ajoute l'obligation aussi de s'adapter aux demandes, en proposant plus de produits transformés par exemple.
Si la consommation change, le métier d'éleveur est lui aussi condamné à se réformer. Gagner plus, ce serait aussi dépenser moins : moins de recours aux produits chimiques honéreux...
La filière élevage se voit ainsi mener une réflexion à tous les étages.