L'ambiance n'est pas encore là. Noël, pourtant approche. A Noirmoutier en Vendée, les otréiculteurs recrutent des saisonniers. Dès le 15 décembre, il faudra du monde pour emballer et conditionner les huîtres. Mais la main d'oeuvre manque.
Sur l'île de Noirmoutier, la main d'oeuvre se fait rare. Les ostréiculteurs ont besoin de monde et de mains. Pour l'instant chez les ostréiculteurs, tout c'est calme plat. Mais dans quelques semaines, ce sera l'effervescence. Pendant les fêtes des centaines de tonnes d'huîtres seront vendues. Alors pour faire face, le propriétaire de l'entreprise Sourbier recrute.
Emilie travaille comme saisonnière depuis 3 semaines, et elle l'avoue volontiers, ce n'est pas tous les jours facile. "C'est un métier difficile oui, puisqu'on doit être debout toute la journée. Là en expédition on va faire des choses qui sont quand même assez répétitives mais en même temps ponctuelles", raconte la jeune femme.
Le logement, un casse tête à Noirmoutier
Autre difficulté sur l'île de Noirmoutier : le logement.
Tiffany a trouvé la solution. Depuis une semaine, elle dort dans son camion. "Sur Noirmoutier, il y ab eaucoup de campings, c'est très touristique mais pour se loger, c'est assez compliqué. Je n' aurais pas pu travailler ici si je n'avais pas eu mon camion", témoigne cette saisonnière
Alors pour les ostréiculteurs, les recrutements sont difficiles. Pourtant selon Marie-Emmanuelle, des solutions existent.
Résultat, beaucoup de salariés abandonnent.A partir d'octobre c'est ville morte, il n'y a plus rien. pourtant ils ont bien des professionnels du logement. Ils ont des infrastructures. il trouvé là un petit peu de gain pour prolonger l'activité en logeant des saisonniers-Marie-Emmanuelle Sourbier, ostréicultrice
Main d'oeuvre étrangère
Certains ostréiculteurs ont donc décidé de faire appel à de la main d'oeuvre étrangère, logée par une agence d'interim nantaise. Fanni est venue avec son ami de Hongrie. "Ça me plaît et ça plaît à mon amie. C'est bien pour moi", sourit-elle.
La langue n'est pas une barrière : "ça se passe bien. la compréhension bien sûr est plus délicate. Mais on arrive à se comprendre, c'est faisable.", constate Jacques-Etienne Sourbier, ostréiculteur
La solution : fidéliser les saisonniers
L'autre solution c'est de fidéliser les saisonniers.Lorsque les périodes de fêtes de fin d'année approchent, Alain Gendron, président de la coopérative des ostréiculteurs de Noirmoutier, fait appel à un cabinet de recrutement spécialisé, sur l'île de Noirmoutier."On a un groupement d'employeurs sur l'ile de Noimoutier qui nous propose des saisonniers. Ils peuvent tourner l'hiver aux huîtres, au printemps les pommes de terre et après la saison estivale".
Alain Gendron a également diversifié son activité. En élevant des moules, il peut employer 8 salariés permanents avec des salaires allant entre 1500 et 2000 euros nets par mois.