Plysorol: Bruno Retailleau demande au gouvernement de " peser " sur la décision

Le sénateur UMP Bruno Retailleau, président du conseil général de Vendée, a appelé le gouvernement à "peser" de tout son poids pour inciter le groupe Bitar, propriétaire de Plysorol, à renoncer à son projet de fermeture

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Les élus se mobilisent
"J'attends du gouvernement qu'il pèse de tout son poids pour exiger de M. Bitar qu'il revoie les contours de son plan de continuation et prenne toutes les initiatives nécessaires pour que l'activité de l'usine de Fontenay-le-Comte (Vendée) soit sauvegardée", a indiqué M. Retailleau dans un communiqué.

    Le groupe Bitar, propriétaire de Plysorol, qui emploie 277 personnes en France, a annoncé vendredi son intention de fermer deux sites sur trois, à Fontenay-le-Comte (Vendée) et Lisieux (Calvados) et de concentrer l'activité à Epernay (Marne).

    Dans un communiqué, le président de la région Basse-Normandie Laurent Beauvais (PS) a rappelé que la région "s'est investie à hauteur de 500.000 euros dans le cadre de sa politique de soutien à l'activité économique et pour répondre aux besoins que le groupe Bitar avait exprimés lors de sa reprise de l'entreprise." "Si les dirigeants confirment leur plan, la région demandera le remboursement des 500.000 euros mobilisés pour le développement du site de Lisieux", selon le communiqué.

 A Fontenay-le-Comte les employés occupent l'usine
Plusieurs dizaines de salariés de Fontenay-le-Comte se sont rassemblés vendredi devant leur usine dont ils ont soudé les portes pour éviter que la direction puisse en sortir la marchandise en attente de livraison qu'elle contient, afin d'exiger la mise en place d'un vrai plan social.

    L'entreprise a été placée en redressement judiciaire le 7 juin 2012, un an et demi après sa reprise par le groupe libanais du bois Bitar. Les juges ont prononcé un redressement judiciaire, avec une période d'observation de deux mois, pour cette société en difficulté, dont les 600.000 hectares de forêt riche en okoumé -composant clé du contreplaqué-, au Gabon, sont très convoités.
L'ex-leader européen du contreplaqué emploie 95 personnes à Epernay (Marne), 112 à Fontenay-le-Comte (Vendée) et 70 à Lisieux (Calvados).

(Source AFP)

Reportage Eléonore Duplay et Jean-Marc Lalier

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information