L'association vendéenne VIDA (voir informer dénoncer agir) milite pour l'interdiction des cirques avec animaux, estimant qu'il s'agit d'esclavage et de maltraitance, le cirque Zavatta se défend et montre les conditions de vie de ses animaux.
Les défenseurs des animaux dénoncent des numéros "contre nature" et le fait "que les animaux enfermés dans des cages souvent trop petites pour répondre à leurs besoins physiologiques et n'ayant plus aucun lien avec leurs congénères, ces animaux sauvages dans les cirques sont condamnés à la prison à vie".
Les cirques leurs répondent que ces animaux "sauvages" sont tous nés en captivité, et que les rendre à leur milieu naturel est impossible du fait de leur socialisation avec les hommes. Ajoutant qu'ils sont en règle avec la législation nationale, et que leurs animaux "font partie de leur famille".
L'association VIDA rejette ces arguments, rejoignant 30 millions d'amis qui vient de faire parvenir un texte à Ségolène Royal, la ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, dans lequel on peut lire : "Ours haltérophiles, éléphants acrobates, tigres cascadeurs, singes cyclistes... Il n'est pas dans la nature de l'animal de faire des numéros de clowns et le public est encore loin de s'imaginer les techniques qui sont utilisées pour amener un animal à exécuter un ordre demandé".