L'Elysée a justifié, ce vendredi 15 juin, un déplacement effectué la veille par Emmanuel Macron à bord de l'avion présidentiel Falcon entre La Roche-sur-Yon (Vendée) et Rochefort (Charente-Maritime), deux villes distantes de 110 kilomètres.
Ce trajet a été réalisé au cours d'un déplacement de deux jours en province ayant mené le chef de l'Etat de Montpellier en Vendée mercredi 13 juin pour l'inauguration du Musée Clémenceau, puis jeudi matin en Charente-Maritime, où l'avion s'est posé sur la base de l'armée de l'air de Rochefort, avant un retour sur Paris en fin de journée.
Le vol entre La Roche-sur-Yon et Rochefort a duré environ 35 minutes.
Pour l'Elysée, l'utilisation du Falcon a répondu à des nécessités logistiques
et sécuritaires. "Le Falcon du président permet de réaliser une extraction rapide en cas de nécessité. Cette rapidité repose sur la proximité entre le lieu où se trouve le président et le lieu où stationne l'avion", explique la présidence.
"Le Falcon aurait de toutes façons dû aller de la Roche-sur-Yon à Rochefort pour être au plus près du président. Plutôt que de voler à vide pour ce faire, il a volé avec le Président et une partie de sa délégation", ajoute-t-elle.
Voiture, train ou avion ? La question du moyen de transport du président provoque régulièrement des polémiques. Pour les faire taire, François Hollande avait fixé en 2012 à son gouvernement d'opter pour le train lorsque le voyage était "d'une
durée inférieure à trois heures". Il avait montré l'exemple en prenant un TGV Thalys pour se rendre à un sommet européen à Bruxelles. Mais cet engagement s'est rapidement heurté aux contraintes de rapidité et surtout de sécurité, les voyages présidentiels
étant soumis à des règles draconiennes que doit respecter le chef de l'Etat.