Le groupe vendéen Fleury Michon renouvelle auprès des consommateurs son opération de transparence en ouvrant deux de ses usines vendéennes de charcuterie à la visite l'été prochain, après les avoir incités à venir vérifier le contenu et l'origine des ingrédients de son surimi les années précédentes.
Le groupe vendéen avait lancé l'opération "Venez vérifier" sur le surimi en invitant trois consommateurs tirés au sort sur son site, cinq blogueurs et deux journalistes à venir "vérifier" le procédé de fabrication, de la pêche au colin en Alaska jusqu'à son usine en Vendée, deux années de suite.
#TBT lorsque nos blogueurs #VenezVerifier goûtaient aux joies de la pêche dans un cadre à couper le souffle pic.twitter.com/rkF7AKnBiU
— Fleury Michon (@FleuryMichon) 9 juin 2016
#TBT Nous avons eu le plaisir d'accueillir Rob, Nick et Glenn pour visiter notre site de production #VenezVerifier pic.twitter.com/Op453iHkuQ
— Fleury Michon (@FleuryMichon) 26 mai 2016
Juste après le scandale de la viande de cheval dans les lasagnes et alors que le marché du surimi était en baisse de 5%, cette opération de transparence avait valu au groupe des ventes en hausse de 12% en 2014 et de 9% en 2015.
"Les pires fantasmes circulent" sur l'agro-alimentaire, explique le directeur marketing de Fleury Michon, David Gabous, et "si on ne fait pas visiter nos usines, il n'y a aucune raison que cette image change".
L'opération menée cette année est plus classique car les consommateurs devront s'inscrire auprès de l'office de tourisme de Pouzauges, où Fleury-Michon a son siège, pour participer à une des sept journées de visite de ses usines de jambon et de plats cuisinés vendéennes.
Mais la visite passera également par la cuisine d'essai du groupe, où sont élaborées les recettes, et par une exploitation agricole de maraîchage.
"C'est une nouvelle façon de convaincre, il y a des choses qui ne peuvent pas se raconter mais doivent se vivre", assure David Gabous.