Le Préfet de Vendée a présenté les chiffres essentiels de 2015 pour la délinquance et la sécurité routière. La tendance est à l'amélioration.
Lors d'une conférence de presse, Jean-Benoit Albertini, préfet de La Vendée, a présenté un bilan plutôt favorable pour l'année passée. Il estime que la délinquance "a été bien maîtrisée" sur le département. Les chiffres mettent La Vendée en bas du tableau au niveau national. Pour le Préfet, "La Vendée est l'un des départements les plus sûrs de France."
Les atteintes volontaires à l'intégrité physique (agressions...) ont évolué de 2.55%. Cependant, les violences intra-familiales ont progressé de +7.55% et représentent 50% des agressions comptabilisées.
Les atteintes aux biens (vols...) ont baissé de près de 6%, avec 820 faits de moins entre 2014 et 2015.
Autre indicateur présenté : les escroqueries et infractions économiques et financières.
Elles progressent de près de 9% en un an. Les escroqueries par internet (cyberdélinquance) progressent en même temps que l'économie numérique. Toutes les catégories sociales sont touchées par des arnaques en évolution constante. Les autorités demandent à chacun d'être vigilant face à des email frauduleux qui "jouent" sur la naïveté du lecteur.
Sécurité routière :
Les chiffres présentent une année 2015 meilleure qu'en 2014. Les accidents ont chuté de 24% : 240 accidents corporels contre 314 en 2014.
Le nombre de tués a lui aussi fortement chuté, passant de 54 tués en 2014 à 37 en 2015 (-31,5%). Enfi, on dénombre 97 blessés de moins en un an sur le département. Cumulés, jamais La Vendée n'avait connu des chiffres Sécurité Routière aussi bas. L'une des explications est sans doute la répression plus forte, à l'exemple des confiscations de véhicule (récidives, comportement dangereux...) qui ont progressé sur le département (pas de chiffres communiqués).
Etat d'urgence :
Le 13 novembre 2015, l'état d'urgence a été prononcé au niveau national. En Vendée, 20 perquisitions administratives ont été menées afin de "lever des doutes établis". Cinq d'entres elles ont été suivies de procédures judiciaires sans lien direct avec le terrorisme (détention d'une arme sans autorisation, saisie de drogues...).