En Vendée, le Tour de France attire les touristes

Pour faire venir le Tour de France en Vendée les collectivités ont mis les moyens. Un investissement qui permet d'attirer plus de touristes. Le département espère réaliser un chiffre d'affaire direct de 20 millions d'euros pour cet événement international. 

Le long de la piste, les amateurs du Tour de France seront nombreux. Pour la mythique course cycliste, les touristes se multiplient en Vendée. Le département a investi pour que Noirmoutier soit la ville de départ mais espère de nombreuses retombées économiques. 


Une saison touristique encore plus forte : 


Restaurant et camping, les professionnels du tourisme attendent les vacanciers avec impatience. Ils n'ont pas de doutes, le Tour de France leur apportera des bénéfices supplémentaires. "Les retombées elles sont à moyen et à long terme, elles ne sont pas uniquement sur la période" affirme Jean-Paul Renaudeau, propriétaire de la crêperie Les Chouans, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Les réservations ont grimpé au camping Les Biches à Saint-Hilaire-de-Riez. La chargée de communication du camping, Nadège Mandin explique cette augmentation : " L'année dernière on avait  à peu près 100 arrivées et cette année c'est 90 de plus. C'est grâce à notre offre Tour de France, avec une semaine achetée et une semaine offerte." Les Biches n'est pas le seul camping à avoir participé à une offre promotionnelle. Ils sont 70 en tout. 

Retour sur investissement : 

Le passage des coureurs représente un coût pour le département, mais les retombées économiques ne font pas de doute. 20 millions d'euros, c'est ce qu'il espère récupérer. Une somme qui correspond à dix fois ce que le département a payé pour accueillir le Tour.

Fontenay-le-Comte est la ville d'arrivée de la première étape, son maire à procéder à différents investissements. " Nous avons versé une première somme de 150 000 euros au département. Pour les animations et l'embellissement, le budget oscille entre 150 et 160 000 euros. On dit que pour un euro investi par la collectivité on peut attendre sept euros cinquante en retour." 

► Le reportage de la rédaction 

 


 
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