L'ex-maire de Marignane (Bouches-du-Rhône) Daniel Simonpieri, condamné en 2011 à un an de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité dans une affaire de favoritisme, a vu sa peine réduite en appel et est de nouveau éligible, a-t-on appris mardi
auprès de lui.
Dans un jugement rendu le 4 décembre, dont l'AFP a eu copie, la cour d'appel d'Aix-en-Provence l'a condamné à six mois de prison avec sursis et une amende de 5.000 euros, sans interdiction d'exercer une fonction publique. En première instance en novembre 2011, le tribunal correctionnel d'Aix l'avait condamné à un an avec sursis, 10.000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité et de privation de ses droits civiques, dans un dossier de favoritisme, fausses factures et emploi fictif touchant à la commune de Marignane dont il a été maire
de 1995 à 2008, élu avec l'étiquette du FN, avant qu'il ne rallie le MNR puis l'UMP.
La préfecture du département l'avait alors démis de ses mandats de conseiller municipal de Marignane et conseiller communautaire de Marseille Provence Métropole. Il devrait les récupérer prochainement, aucun pourvoi en cassation n'ayant été formé à l'encontre de l'arrêt de la cour d'appel.