Paul Masseron, Conseiller de Gouvernement pour l’Intérieur et Stéphane Valeri, Conseiller de Gouvernement pour les Affaires Sociales et la Santé, entourés des représentants des services compétents, ont fait le point sur l’évolution de la situation.
Vendredi 25 janvier, à deux reprises, les sapeurs-pompiers ont dû intervenir dans l’immeuble "Les Industries" , pour des personnes se plaignant d’irritations, de céphalées et/ou de picotements.
Ces interventions avaient conduit, par précaution, à faire, évacuer, à 2 reprises, l’immeuble.
Une quarantaine de personnes avaient été transportées au Centre Hospitalier Princesse Grace, aux fins d’examen. L'ensemble de ces personnes a pu regagner le soir même leur domicile, à l'exception de 3 personnes qui sont restées la nuit en observation. Aujourd'hui, leur état de santé n’inspire aucune inquiétude.
Bien que, dès vendredi en milieu d’après-midi, la situation soit redevenue normale, les sapeurs-pompiers ont programmé des rondes régulières durant tout le week-end afin de s’assurer de l’absence de tout nouvel incident.
Malgré un état redevenu normal, 13 personnes se sont plaintes, dans la journée de samedi, de symptômes apparemment similaires et pouvant être liés ou consécutifs aux intoxications survenues vendredi. Elles ont été accueillies au Centre Hospitalier Princesse Grace, aux fins d’examen, puis sont rentrées chez elle, sans inquiétude particulière.
Les sapeurs-pompiers et les personnels de la Direction de la Sûreté Publique ont poursuivi leur enquête afin de parvenir à expliquer l’origine et les causes exactes du phénomène. De plus et afin de s’assurer d’un retour réel à la normale et de l’absence de tout agent toxique dans les locaux de l’immeuble "Les Industries", les sapeurs-pompiers ont fait appel au concours du Centre Opérationnel de Gestion Interministérielle de Crises (COGIC) français, afin qu’un spectromètre de masse mobile soit dépêché sur place pour analyser l’air des locaux.