Quelque 104 équipages au volant de mythiques voitures de sport du siècle dernier, se sont élancés depuis Reims, seule ville française de départ de la 16ème édition du Rallye Monte-Carlo historique.
En tout, 310 véhicules au départ de six villes d'Europe (Varsovie, Copenhague, Glasgow, Barcelone, Monte-Carlo et Reims) sont engagés pour cette épreuve d'une semaine qui rend hommage au Rallye Monte-Carlo des années 60 et 70.
La première étape de la compétition, réservée aux voitures dont un modèle similaire a participé à un Rallye Monte-Carlo entre 1955 et 1980, doit mener l'ensemble des concurrents jusqu'à Valence avant de disputer des épreuves communes basées essentiellement sur la régularité.
Le parcours, qui s'achèvera le 1er février sur le quai Albert 1er à Monaco, ressemble à celui du rallye couru en ouverture du Championnat du monde des rallyes (WRC) mais le classement est établi à partir de moyennes horaires à respecter, selon les catégories de voitures, plutôt que sur des performances pures dans des épreuves spéciales.
Pour fêter les 40 ans de leur triomphe dans le premier championnat du monde des constructeurs, le "Renault classic team" a engagé au départ de Reims cinq Alpine Renault A110, les célèbres berlinettes qui ont raflé les 3 premières places du Monte-Carlo 1973.
Pour l'occasion Jean-Claude Andruet et sa copilote Michèle Espinosi-Petit surnommée "Biche", vainqueurs en 1973, ont repris le volant de leur mythique bolide, salué par un large public amateur de belles mécaniques massé autour du podium de départ.
Autre célébrité engagée dans le rallye, Pierre Casiraghi, neveu du prince Albert de Monaco, qui a pris le volant d'une R5 Alpine au départ de Monte-Carlo.