La cour d'appel de Lyon a rejeté vendredi la demande de remise en liberté sous contrôle judiciaire de l'ancien entraîneur de tennis Régis de Camaret, condamné en novembre dernier à huit ans de prison pour viols et qui sera rejugé en appel dans les prochains mois.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel a suivi les réquisitions de l'avocat général, qui avait demandé vendredi dernier le maintien en détention de Régis de Camaret. Celui-ci a fait appel de sa condamnation par la cour d'assises du Rhône et comparaîtra devant les assises du Var à une date encore indéterminée.
L'avocat de l'ancien entraîneur, Me Eric Dupond-Moretti, avait suggéré que l'éventuel contrôle judiciaire de son client pourrait se faire sous surveillance électronique via un bracelet. Régis de Camaret, 70 ans, avait fait valoir qu'il voulait s'occuper de ses enfants et petits-enfants.
En novembre dernier, il a été reconnu coupable des viols de deux anciennes pensionnaires mineures de son club de Saint-Tropez, il y a plus de 20 ans. De leur côté, les avocats des parties civiles avaient produit des pièces démontrant, selon eux, que l'entraîneur n'avait pas respecté les obligations de son premier contrôle judiciaire. "Il avait interdiction de fréquenter son club de tennis, or il a arbitré des matches" début 2009, selon Me Isabelle Colombani.