Les sites de commerce en ligne français sont optimistes pour leur activité en 2013, la plupart envisagent une croissance de leur chiffre d'affaires - notamment à l'international - malgré la crise, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) à paraître dans le magazine LSA.
Selon cette étude, dont les premiers résultats ont été divulgués hier lors de la 1ère journée des 3èmes rencontres d'affaires E-Commerce One to One à Monaco, 74% des quelque 80 dirigeants de sites de commerce en ligne qui ont répondu à l'étude envisagent une croissance de leurs ventes.
"Leur moral se maintient malgré la crise", a commenté Marc Lolivier, délégué général de la Fevad. Mais seulement "52% d'entre eux anticipent une augmentation de leur performance financière", a-t-il souligné.
Le e-commerce représente en Europe un marché de plus de 300 milliards d'euros.
C'est "le premier marché mondial du e-commerce, avec 500 millions de clients potentiels, un marché encore fragmenté mais qui est en train de se développer", estime M. Lolivier.
Toujours selon cette étude, "pratiquement deux tiers des sites sont présents à l'international ou en ont le projet (...) dont 48% à partir de la France", le reste se faisant essentiellement via une filiale implantée localement (39%).
Le pays européen "préféré" des e-commerçants français reste "de très loin" la Belgique, suivie par l'Espagne, l'Allemagne ou encore l'Italie, note M. Lolivier.
Les dirigeants interrogés pointent par ailleurs un certain nombre de freins à l'expansion de leur activité, indique l'étude. Pour plus de la moitié des sites, les aspects juridiques et fiscaux restent les plus complexes à gérer lors d'un développement international.