Le président socialiste s'est déclaré confiant sur la réalisation d'un tronçon ferroviaire rapide entre Nice et le Muy . Une réalisation qui réduirait considérablement le temps de trajet jusqu'à Marseille.
La "Commission mobilité 21" présidée par le député PS Philippe Duron s'est déplacée
mercredi à Marseille, puis jeudi à Nice, dans le cadre d'une concertation pour choisir les projets prioritaires des dix prochaines années du schéma national des infrastructures de transport (SNIT). Il s'agissait seulement du deuxième déplacement en province, après la région Champagne-Ardenne (nord-est), de cette commission, qui doit remettre son rapport en juin.
"Le dossier était en bas de la pile, on est arrivés en haut", estime Michel Vauzelle, Selon lui, la mission a compris qu'il s'agissait d'un dossier national". L'idée était de montrer aux membres de la commission que le projet faisait l'unanimité parmi les élus de la région, a expliqué M. Vauzelle. Il a mis en exergue les désaccords passés entre les maires de Marseille, Toulon et Nice, qui avaient prôné un tracé trop onéreux passant par les trois villes, en partie par voie souterraine. Avec une nouvelle ligne Nice-Le Muy, l'idée est de relier Nice à Marseille en une heure, au lieu de deux heures et demie actuellement. Des lignes TER pourront venir se connecter à ce tronçon rapide.
La ligne rapide Nice-Le Muy permettrait de gagner 40 minutes. S'y ajouterait en même temps un réaménagement de la gare St Charles très saturée à Marseille, avec une nouvelle partie souterraine, entraînant un gain de temps de 20 minutes. "Depuis 14 ans, je me bats pour qu'on désenclave enfin Nice du reste du réseau national", a-t-il insisté en notant que la région ne pouvait se contenter de lignes réalisées au XIXème siècle par Napoléon III. "Il n'y a pas de raison que Marseille se trouve à 3h00 de train de Paris, et à 2-3 heures de Nice", a-t-il souligné.
Le président de la région Paca s'inquiète tout particulièrement pour l'axe français de la vallée du Rhône, dangereusement concurrencé par l'axe Milan-Berlin passant par la Suisse. "Il faut éviter la marginalisation de la France", dit-il.
Selon AFP
Reportage de nos confrères de France 3 Côte-d'Azur
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De leur côté, les opposants ne désarment pas, pour eux que cette ligne s'appellent LGV Paca ou ligne nouvelle Provence-Alpes-Côte-d'Azur le problème reste le même, ils n'en veulent pas. Pour eux la région a surtout besoin de transport de proximité, ils souhaitent des TER plutôt que des TGV.