Finale de Top 14: François Hollande s'excuse auprès de Boudjellal

Hier, dans le Tarn, le Président de la République avait "espéré" remettre la coupe aux joueurs de Castres, mettant Boudjellal en colère. François Hollande s'est ensuite excusé, au téléphone, auprès de Mourad Boudjellal et a invité à l'Elysée le RCT en tant que vainqueurs de la H Cup.

Pour s'excuser de sa déclaration partiale, le Président de la République a donc téléphoné à Mourad Boudjellal. Les deux hommes ont passé près de 10 minutes à discuter.

L'incident est donc clos pour Boudjellal, qui a précisé à nos confrères de la Provence , "Il a pris le temps de me parler durant dix bonnes minutes. Durant notre conversation, il a précisé ses propos de la veille, assurant qu'il n'avait surtout pas voulu prendre parti pour le Castres Olympique. S'il avait croisé l'équipe du RC Toulon, il en aurait fait tout autant. On a parlé de beaucoup d'autres choses. Il connaissait notamment mon parcours et il n'a voulu en aucun cas m'être désagréable à travers les mots qu'il a pu avoir hier. L'incident est donc clos"

La bise "mais pas sur la bouche" !

"On a plaisanté là-dessus, justement, a ajouté le président du RCT,  Entre nous, on s'est dit qu'il avait désormais un gage à mon égard. De fait, si le RCT devient champion de France demain, eh bien, j'aurais le droit de lui claquer la bise. 'Mais pas sur la bouche !', a tenu à préciser le président Hollande !"

"A qui je remets la coupe alors ? (...) On ne le dit pas aux autres, mais, à vous, j'espère...", voila ce qu'a déclaré le le Président de la République, François Hollande, aux joueurs du Castres Olympique. Une scène enregistrée par une caméra de télévision de France TV.



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Une petite déclaration qui a eu a eu le dont de mettre en colère Mourad Boudjellal, le président du RC Toulon, l'adversaire de Castres en finale de Top 14, samedi 1er juin. Dans les colonnes de Var Matin, celui-ci a confié, "Je suis surpris qu'il prenne position de la sorte. Pour un club, en plus, dirigé par un représentant du grand capital. Même si c'est un homme bien..."

"Prendre parti envers un club ou l'autre ne fait pas partie des valeurs de la République (...) Il a choisi son camp. Espérons que ça n'influencera pas l'arbitrage. Et maintenant je vais me battre contre ça" a insisté le bouillant président de Toulon, avant d'ajouter "cela remet en question ma conscience de gauche".

 

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