Visionnez l'émission "Coulisses Indiscrètes" consacrée au MuCEM et au Festival de Pâques

Le samedi 8 juin sera diffusé le 4ème volet de "Coulisses Indiscrètes", l'émission de France 3 Provence Alpes consacrée à la coulisse de Marseille Provence 2013, avec des reportages sur la création du MuCEM et  le Festival de Pâques. Vous pouvez visionner cette émission ici.

Des coeurs et des cordes
Un film d’Abdel Mostefa - 26’


Au mois d’avril avait lieu la première édition du Festival de Pâques, sous l’égide du violoniste Renaud Capuçon. Un tout nouveau festival, dont nous allons vivre la naissance. Trouver dans l’envers du décor, l’envers des cordes. Capter ces moments où les musiciens livreront une part de leur intimité. Tenter de lever le voile sur l’image attendue du musicien d’orchestre…

Le regard et les expériences de quatre personnages principaux sont le fil conducteur du film : Dominique Bluzet, ancien comédien aujourd’hui à la tête du Grand Théâtre de Provence. Passeur un brin espiègle, il se fait ouvreur des coulisses avec une joyeuse délectation.

Renaud Capuçon, prodige du violon, généreux et plein d’humour. Cet acteur incontournable de la scène classique mondiale sera notre porte d’entrée parmi les musiciens. Pierre Barthel, grand nom de la lutherie : regard malicieux et doigts de fée, il est le confident des interprètes, qu’il connaît mieux que quiconque grâce à leurs instruments.

Enfin Bilal El Nemr, jeune musicien du conservatoire d’Aix-en-Provence, dont la soif de découverte et la grande fraîcheur dans le monde de la musique classique sont un gage d’émotion.


Naissance d’un musée
Un film de Maxime Giacometti - 26’


Ce matin-là, une équipe d’ouvriers se consacre à la pose de la gigantesque passerelle en béton fibré qui doit relier la ville au fort Saint-Jean.
L’événement marque l’aboutissement de trois ans de grands travaux qui vont donner naissance, au bord de la Méditerranée, à l’un des projets culturels les plus ambitieux de Marseille : le MuCEM, premier musée national consacré aux cultures de la Méditerranée.

Avec Coulisses indiscrètes, nous allons suivre toutes les étapes de cette aventure extraordinaire, de la genèse du projet à l’ouverture au public ce mois-ci.

Derrière un si vaste chantier, il y a des femmes et des hommes, une volonté commune, un savoir-faire, des succès, des échecs… et enfin des histoires.

Avec le chef de chantier, nous allons vivre les difficultés des travaux ; avec la conservatrice, la terreur de perdre ou de détériorer le million d’objets et d’oeuvres d’art qui doivent être stockés sur place ; et avec le directeur de collection, toute la mise en place des expositions…


Interview du réalisateur Abdel Mostefa
Abdel Mostefa a bien voulu se prêter à un entretien impromptu dans l’antichambre d’une salle de mixage où il s’apprêtait à enregistrer le commentaire de son film.

PZ: Le film s’articule autour de 4 personnages dont 2 plutôt inattendus : le luthier et un jeune prodige syrien. Est-ce que les organisateurs du festival avaient déjà conçu l’idée de cette structure ou bien est-ce vous qui leur avez apporté l’idée de cette mise en lumière ?
AM: Dans un premier temps, ils avaient imaginé un atelier de luthier au sein du Festival pour, à la fois, faire les réglages d’instruments pour les musiciens qui se produisent mais aussi en faire un lieu d’ exposition pour le grand public. Puis ils se sont dit qu’ ils pourraient aller plus loin en fabriquant pendant la durée du festival un violon estampillé Festival de Pâqueset qui serait offert à un jeune musicien, l’idée de partage étant une notion chère à Renaud Capuçon. Le hasard a voulu qu’au conservatoire d’Aix-en-Provence, se trouvait le jeune Bilal, violoniste syrien au talent et à l’histoire incroyables.

PZ: Qu’est-ce qui vous a amené à accepter ce projet de Coulisses indiscrètes consacré à cette première édition du festival de Pâques ?
AM: Tout d’abord, c’est une appétence pour la culture en général – pour la musique en particulier – et puis l’idée de suivre les premiers pas d’un nouveau-né, c’était assez excitant. Un premier festival, c’est particulier. Il ya forcément plus d’émotions que dans les autres, ce n’est pas tout à fait dans les rails, il y a des ratages, de la tension, ce sont des moments uniques où l’on est proche des organisateurs.
PZ: Et le  tournage comment s’est-il passé ? Comment l’équipe du festival a-t-il perçu la vôtre ? Le film donne l’impression d’être le fruit d’une expérience heureuse…

AM: Effectivement, il y avait une bonne entente au sein de l’équipe-même de tournage, cadreur, preneur de sons et moi-même. Dès lors que vous travaillez bien ensemble et que vous rigolez , c’est gagné. Cette bonne humeur se transmet aux gens que vous filmez et, du coup, ils se livrent plus et donnent plus facilement que lorsqu’il y a des tensions.

Enfin, tout cela ne vaut qu’avec de bons entretiens préalables. On est des êtres humains, n’est-ce-pas ? On a besoin de se connaître pour pouvoir se donner les uns les autres.  Nous les avons donc rencontrés, les avons rassurés sur nos intentions de tournage, sur notre capacité à comprendre leur domaine. Dès lors que cette première étape est passée, nous étions sur les lieux et il nous  restait à les accompagner, ne pas les provoquer, être à l’écoute, sur le qui-vive et de vivre les moments d’émotion avec eux.

L'article complet sur le blog de la Com'

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