L'équipe Foyot-Passo-Bezandry a été éliminée, 9-13 dès le 5ème tour par l'équipe Paoli (1025) au terme d'une partie marathon qui a duré près de 3 heures et demi.
Ca n'est pas cette année encore que Marco Foyot égalera le record du nombre de victoires d'Albert Pisapia (7 victoires). Ni que Passo inscrira enfin son nom au palmarès du Mondial la Marseillaise à Pétanque. Ils sont tombés au terme d'une partie qui a duré près de 3 heures et demi. Une partie à l'ancienne où les équipes marquaient un point par mène.
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Les premières mènes sont équilibrées et le score est de 2-3 alors qu'un peu plus loin l'équipe Rocher a déjà terminé sa partie. Au début très détendus, on sent une certaine tension et de l'agacement poindre dans l'équipe Foyot. Progressivement l'équipe Paoli, des jeunes venus d'Endoume creuse l'écart et portent le score à 10-5. C'est le moment que choisi Foyot pour commencer son show. Il parle de plus en plus à ses partenaires et à ses adversaires. Enfin il se lance et lance à la foule:
"On est 3 contre 850..." Dit Foyot au public marseillais #mondialapetanque
— christophe monteil (@poquito_chris) July 8, 2013
Avant d'ajouter
@poquito_chris: "Je suis un parisien qui aime l OM" tente Foyot, le public contre lui #mondialapetanque l ambiance se tend un peu
— christophe monteil (@poquito_chris) July 8, 2013
Ca crie, ca rit dans le public. Il manque sa boule suivante et on entend des"allez l'OM". L'ambiance reste bon enfant, mais la majorité du public est clairement pour les joueurs marseillais. Foyot demande à ce que la foule les applaudisse au moins quand ils font un beau coup.
A la mène suivante son équipe revient à 7-10. On pense que les minots vont craquer. L'un d'eux imite un joueur de violon lorsque Foyot parle à nouveau. Ils se reconcentre et grapillent point par point.
Carreau de Passo, Bezandry serre le poing, ça joue très bien des 2 côtés #mondialapetanque ça parle et ça rigole
— christophe monteil (@poquito_chris) July 8, 2013
Ca joue bien et la dernière mène est terrible. Grand meneur de jeu, Foyot organise le traquenard. Sa première boule bien pointée oblige son adversaire à tirer. Et à manquer la 1ére. Dès lors, le piège se resserre. Une guerre d'usure, où l'équipe Foyot met la pression en regagnant tous les points. La tactique est claire : pousser l'adversaire à l'erreur. Et puis soudain, Foyot profite de sa boule d'avance pour envoyer le bombardier Passo dans le rond. Contre-attaque terrible : recul de Passo, suivi d'un carreau. Il reste donc une boule à Bezandry, et une boule à son adversaire. Il regagne le point. Quand Bezandry entre dans le rond, la situation est simple : frappé gagné, manqué perdu. Le bras de Bezandry s'élance...et il manque. Foyot et Passo ne seront pas sacrés cette année.
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